Rechercher
Rechercher

Actualités

Vie politique Beydoun, Abdallah et Abou Hamdane officiellement expulsés du mouvement Amal

Officieusement, la décision a été prise fin novembre-début décembre 2002. Les ministres de l’Énergie et de l’Eau, Mohammed Abdel-Hamid Beydoun, et de l’Agriculture, Ali Ojeij Abdallah, et le député Mahmoud Abou Hamdane, ainsi que trois autres membres avaient été expulsés du mouvement Amal, que préside le chef du Parlement, Nabih Berry. Et ce n’est qu’hier que cela s’est officialisé, via un communiqué particulièrement cinglant signé par le comité de direction du mouvement. « Dans le cadre du bon cheminement de sa politique qui consiste à demander des comptes et à interpeller – politique sur laquelle le mouvement continuera de se baser, notamment après son dernier congrès – il a été décidé d’exclure Riad Chaalan, Kassem Habhab et Ali Zeaïter. Il avait été précédemment décidé d’exclure du mouvement les ministres Ali Ojeij Abdallah et Mohammed Abdel-Hamid Beydoun, ainsi que le député Mahmoud Abou Hamdane. Le mouvement Amal n’a ainsi plus rien à voir avec les personnes sus-nommées », assène le communiqué. La première réaction, bien courte mais particulièrement mordante, a été celle du ministre de l’Énergie et de l’Eau – « haririsé » depuis bien longtemps : « Le mouvement Amal m’a décoré, au cours du long chemin passé ensemble, à plusieurs reprises. Je considère que cette décision (l’expulsion) en est une autre, et je souhaite simplement qu’elle serve les intérêts du mouvement dans ses orientations politiques – à savoir le programme de réforme qu’elle devrait adopter – et non pas les desseins et les susceptibilités personnelles de certains de ses membres », a indiqué Mohammed Abdel-Hamid Beydoun. Pendant que le député Mahmoud Abou Hamdane s’étonnait que cette décision ait été prise alors que les instances structurelles du mouvement n’ont pas été consultées. Rappelons qu’au moment où l’adhésion de ces membres d’Amal avait été gelée, par Nabih Berry, ce dernier était en train, une nouvelle fois, de jouer sa place de n° 2 de l’État et/ou de leader fragile de la communauté chiite et son poids au sein de la troïka. Le tout au moment où le tandem Lahoud-Hariri roucoulait et où chacun des deux pôles de l’Exécutif s’employait – c’était surréaliste – à défendre l’autre, et leur solidarité. Il n’empêche, cette officialisation de l’exclusion de deux ministres intervient au lendemain d’un discours de Nabih Berry prononcé au siège de l’Ordre des médecins, au cours duquel le président de la Chambre avait réaffirmé que le Conseil des ministres « n’est pas à la hauteur de la situation » et que le gouvernement est « cliniquement mort ».
Officieusement, la décision a été prise fin novembre-début décembre 2002. Les ministres de l’Énergie et de l’Eau, Mohammed Abdel-Hamid Beydoun, et de l’Agriculture, Ali Ojeij Abdallah, et le député Mahmoud Abou Hamdane, ainsi que trois autres membres avaient été expulsés du mouvement Amal, que préside le chef du Parlement, Nabih Berry. Et ce n’est qu’hier que cela...