Rechercher
Rechercher

Actualités

Choc en stock

« Choc et stupeur » ! Jamais sans doute stratégie n’aura si bien porté son nom. Sauf que si le choc est le lot des Irakiens sur lesquels s’abattent des colifichets de 500 tonnes, la stupeur, elle, ce sont les Américains qui la dégustent en pleine gueule : fini le bon vieux temps où l’Arabe en guerre se déchaussait et détalait dans le désert… en faisant le « V » de la victoire. Le décérébré texan aurait dû consulter son copain, le gros baril d’Ariel, qui en connaît déjà un rayon avec les kamikazes palestiniens. Menés par Oudaï et Koussaï, les deux pendentifs génétiques du Néron irakien, les « Fedayine de Saddam » et la Garde républicaine font donc des cartons dans les chewing-gums des Marines. Qui, à leur tour, déversent leur bronca sur une population dont le régime alimentaire oscille, depuis une semaine, entre la poussière et la ferraille fondue. Fichu pays : à chaque fois que tu creuses pour t’abriter, y a du pétrole qui jaillit… Mais bien avant que la guerre se termine, Washington tire déjà des plans sur la comète irakienne. Aux Yankees les gros contrats juteux de la reconstruction, aux Européens la voie de garage misérabiliste de l’aide humanitaire. Ça leur fera les pieds aux Quinze, tiens ! Ils pourront continuer à pleurnicher face à l’hégémonie américaine, sans jamais dépenser un fifrelin sur leur armement et une défense commune crédible. En attendant, faudra se farcir les salivations technologiques de l’armée US qui, entre bombes intelligentes et projectiles idiots, continue de fantasmer sur les armes chimiques et bio du Génie des Carpates mésopotamiennes. Comme quoi, il suffit de peu pour qu’une Grande Muette devienne une petite bavarde. Mais les Irakiens ne perdent rien pour attendre. Après la guerre, ils pourront toujours savourer les véritables armes de destruction massive. Celles de l’Oncle Dobelyou cette fois : Coca, Big Mac, bretzels et Nike. Gaby NASR
« Choc et stupeur » ! Jamais sans doute stratégie n’aura si bien porté son nom. Sauf que si le choc est le lot des Irakiens sur lesquels s’abattent des colifichets de 500 tonnes, la stupeur, elle, ce sont les Américains qui la dégustent en pleine gueule : fini le bon vieux temps où l’Arabe en guerre se déchaussait et détalait dans le désert… en faisant le « V » de...