Diplomatie - Le Premier ministre rencontre Chirac aujourd’hui à Paris, puis se rend à Moscou Hariri plaide à Berlin en faveur d’un renforcement du dialogue avec l’Europe (photos)

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Joschka Fischer, s’est dit « profondément soucieux de la situation humanitaire de la population civile » et des « nombreuses victimes civiles » en Irak, hier à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre Rafic Hariri. Celui-ci est arrivé dans l’après-midi à Berlin dans le cadre d’une tournée européenne qui devait le conduire hier soir à Paris où il doit rencontrer le président Jacques Chirac aujourd’hui. Le chef du gouvernement a également conféré pendant plus d’une heure avec le chancelier allemand Gerhard Schröder. L’Allemagne « travaille intensément au niveau du Conseil de sécurité des Nations unies » pour mettre au point toutes les solutions humanitaires permettant de « faire parvenir de l’aide » à la population irakienne et réactiver « le plus vite possible le programme pétrole contre nourriture », a souligné M. Fischer. Le chef de la diplomatie allemande a appelé à une poursuite des efforts en vue de parvenir à une « percée dans les négociations entre Israël et les Palestiniens et les autres voisins arabes » de l’État hébreu. Après la nomination d’un Premier ministre palestinien, « la nécessaire réforme constitutionnelle doit devenir réalité », a-t-il souligné. M. Hariri a plaidé pour sa part en faveur d’un « renforcement du dialogue et de la coopération avec l’Europe », parce que les problèmes du Proche-Orient « affectent aussi l’Europe ». En réponse à une question, le Premier ministre a en outre indiqué que sa visite à Berlin s’inscrit dans le cadre de la coopération entre le Liban et la Syrie. Selon lui, il s’agit en effet de « consolider les relations avec l’Europe d’autant plus que certains pays européens adhèrent aux résolutions de la Ligue arabe ». Il a précisé à ce sujet : « Le but de ma tournée est de renforcer les relations entre l’Europe, en général, et l’Allemagne en particulier, d’une part, le Liban et la Syrie d’autre part (…) Le Liban a signé, il y a un certain temps, un accord de partenariat avec l’Europe, et la Syrie est également sur le point de le faire. » M. Hariri a rappelé que cet accord comporte aussi bien des aspects économiques que des aspects politiques. À l’issue de son entretien avec le chancelier Schröder, vers 19h30 (heure de Beyrouth), M. Hariri a quitté Berlin pour Paris où il rencontrera ce matin à 11h le président Jacques Chirac au palais de l’Élysée. En fait, le programme de la tournée européenne du Premier ministre a été modifié. Une réunion était prévue en effet aujourd’hui avec le président du Conseil italien Sylvio Berlusconi, qui a été reportée à une date ultérieure. Après sa visite à Paris, M. Hariri doit se rendre cet après-midi à Moscou où il s’entretiendra avec le président Vladimir Poutine et avec le ministre des Affaires étrangères Igor Ivanov avant de regagner Beyrouth vendredi soir.Le ministre allemand des Affaires étrangères, Joschka Fischer, s’est dit « profondément soucieux de la situation humanitaire de la population civile » et des « nombreuses victimes civiles » en Irak, hier à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre Rafic Hariri. Celui-ci est arrivé dans l’après-midi à Berlin dans le cadre d’une tournée européenne qui devait le conduire hier soir à Paris où il doit rencontrer le président Jacques Chirac aujourd’hui. Le chef du gouvernement a également conféré pendant plus d’une heure avec le chancelier allemand Gerhard Schröder. L’Allemagne « travaille intensément au niveau du Conseil de sécurité des Nations unies » pour mettre au point toutes les solutions humanitaires permettant de « faire parvenir de l’aide » à la population irakienne et réactiver « le plus vite possible le programme pétrole contre nourriture », a souligné M. Fischer. Le chef de la diplomatie allemande a appelé à une poursuite des efforts en vue de parvenir à une « percée dans les négociations entre Israël et les Palestiniens et les autres voisins arabes » de l’État hébreu. Après la nomination d’un Premier ministre palestinien, « la nécessaire réforme constitutionnelle doit devenir réalité », a-t-il souligné. M. Hariri a plaidé pour sa part en faveur d’un « renforcement du dialogue et de la coopération avec l’Europe », parce que les problèmes du Proche-Orient « affectent aussi l’Europe ». En réponse à une question, le Premier ministre a en outre indiqué que sa visite à Berlin s’inscrit dans le cadre de la coopération entre le Liban et la Syrie. Selon lui, il s’agit en effet de « consolider les relations avec l’Europe d’autant plus que certains pays européens adhèrent aux résolutions de la Ligue arabe ». Il a précisé à ce sujet : « Le but de ma tournée est de renforcer les relations entre l’Europe, en général, et l’Allemagne en particulier, d’une part, le Liban et la Syrie d’autre part (…) Le Liban a signé, il y a un certain temps, un accord de partenariat avec l’Europe, et la Syrie est également sur le point de le faire. » M. Hariri a rappelé que cet accord comporte aussi bien des aspects économiques que des aspects politiques. À l’issue de son entretien avec le chancelier Schröder, vers 19h30 (heure de Beyrouth), M. Hariri a quitté Berlin pour Paris où il rencontrera ce matin à 11h le président Jacques Chirac au palais de l’Élysée. En fait, le programme de la tournée européenne du Premier ministre a été modifié. Une réunion était prévue en effet aujourd’hui avec le président du Conseil italien Sylvio Berlusconi, qui a été reportée à une date ultérieure. Après sa visite à Paris, M. Hariri doit se rendre cet après-midi à Moscou où il s’entretiendra avec le président Vladimir Poutine et avec le ministre des Affaires étrangères Igor Ivanov avant de regagner Beyrouth vendredi soir.