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Vive condamnation dans les milieux parlementaires

Les réactions à la guerre contre l’Irak étaient unanimes hier à blâmer l’attitude conciliante des régimes arabes face au projet américain. Parallèlement, plusieurs instances politiques se sont félicitées de l’union nationale qui s’est manifestée à cette occasion, insistant sur la nécessité de préserver l’atmosphère de coordination totale qui règne entre le Liban et la Syrie. Pour le député Ali Khreiss, « le projet israélo-américain qui vise l’effritement de la région arabe a été planifié depuis plusieurs années et la guerre contre l’Irak n’en constitue qu’un volet, le second étant les violences infligées au peuple palestinien ». Les États-Unis, a-t-il ajouté, « cherchent à contrôler les richesses, le pétrole et le potentiel humain et économique de la région, pour devenir un empire incontesté. Ils cherchent parallèlement à affaiblir la France, la Russie et tous les pays qui pourraient s’opposer à leurs visées expansionnistes ». Il a conclu en faisant assumer la responsabilité de la destruction et des massacres en Irak aux « pays arabes qui, à l’exception du Liban et de la Syrie, ont ouvert leurs espaces terrestre et aérien aux blindés et aux avions américains », estimant que les premières victimes de cette guerre sont la Ligue arabe, les Nations unies et le Conseil de sécurité. Position identique pour le député Mohammed Hajjar qui a appelé l’ensemble des pays arabes et islamiques à s’opposer « par tous les moyens légitimes aux projets américains d’hégémonie mondiale ». Un autre député, Kassem Hachem, a rendu hommage aux prises de position « courageuses » adoptées par le Liban, la Syrie, l’Iran, la France, l’Allemagne et le Vatican. Il a conclu en invitant les pays arabes à prendre exemple sur le Liban et la Syrie. De son côté, le député Alaeddine Terro a affirmé que « la guerre contre l’Irak ne vise qu’à détruire l’économie de ce pays dans le dessein de s’approprier ses richesses ». Pour le président de la commission parlementaire des Affaires étrangères, Ali Khalil, « la guerre contre le peuple irakien ne se terminera qu’une fois assurés les intérêts israéliens dans la région ».
Les réactions à la guerre contre l’Irak étaient unanimes hier à blâmer l’attitude conciliante des régimes arabes face au projet américain. Parallèlement, plusieurs instances politiques se sont félicitées de l’union nationale qui s’est manifestée à cette occasion, insistant sur la nécessité de préserver l’atmosphère de coordination totale qui règne entre le...