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« Pour la paix du monde et la liberté du peuple irakien, je donne l’ordre d’exécuter l’opération “liberté pour l’Irak”. Que Dieu bénisse l’Amérique » « Allons-y ! » a lancé Bush en donnant l’ordre d’attaquer Saddam Hussein

«Allons-y ! » a lancé George W. Bush lors d’un conseil de guerre sur l’Irak mercredi soir avec ses conseillers dans le bureau ovale de la Maison-Blanche, après avoir été informé que Saddam Hussein avait été repéré par des espions américains et qu’une attaque pouvait le viser. Aussitôt des chasseurs et une nuée de missiles de croisière ont pris pour cible un quartier de Bagdad censé cacher le président irakien et son état-major militaire. Un proche collaborateur du président américain a raconté jeudi soir sous le couvert de l’anonymat le déroulement de cette journée de mercredi à quelques journalistes. La décision de George W. Bush est intervenue environ une heure avant l’expiration de l’ultimatum fixé à Saddam Hussein, mais presque douze heures après qu’il eut donné son accord formel à l’opération « Liberté pour l’Irak », un vaste plan de guerre destiné à désarmer l’Irak et renverser Saddam Hussein. L’ordre de lancer la mission « décapitation » a été donné après que le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld et le chef de la Centrale américaine de renseignements (CIA) George Tenet soient arrivés mercredi après-midi à la Maison-Blanche avec de nouvelles informations donnant aux forces américaines, selon eux, une chance d’éliminer Saddam Hussein et son état-major. Pendant trois heures, Bush et son conseil de guerre en ont discuté avec le général Tommy Franks, commandant des forces américaines dans le Golfe, qui a déclaré qu’il fallait prendre une décision avant 19h15, heure de Washington (00h15 GMT jeudi). Trois minutes avant l’expiration de ce délai, Bush a consulté ses plus proches collaborateurs, qui, à l’unanimité, lui ont conseillé de lancer cette attaque ciblée. Le chef d’état-major américain, le général Richard Myers, a alors téléphoné au général Franks pour lui faire part de cette décision. Mais quelques heures plus tard, après les premiers bombardements, la télévision d’État irakienne diffusait un message de Saddam Hussein : « Nous résisterons aux envahisseurs (...) Le diable sera vaincu. » Selon certains responsables américains, ce message pourrait avoir été enregistré avant les frappes et ce discours ne serait pas la preuve que Saddam Hussein est indemne. Les renseignements sur le lieu où se trouverait le président irakien et la décision d’engager une attaque ciblée ont provoqué un changement de dernière minute du plan militaire initial d’entrée en guerre. À l’origine, le Pentagone avait l’intention de larguer d’emblée quelque 3 000 missiles et bombes de précision sur l’Irak. La décision du président Bush d’entrer en guerre contre l’Irak a été prise vers 8h00 (13h00 GMT) mercredi, soit quelque 12 heures avant la fin de l’ultimatum fixé par le président à Saddam Hussein pour qu’il quitte l’Irak. Elle a été prise après consultation du général Franks et de sa hiérarchie dans le Golfe par vidéoconférence. « Nos forces sont prêtes », ont-ils dit à M. Bush. Le président a alors déclaré au général Franks : « Pour la paix du monde et la liberté du peuple irakien, je donne l’ordre d’exécuter l’opération “Liberté pour l’Irak”. Que Dieu bénisse l’Amérique. » Le général s’est alors levé, a dit « Que Dieu bénisse l’Amérique » et effectué un salut militaire. Le président lui a rendu son salut. À 22h15 (03h15 GMT), le président intervenait devant les chaînes de télévision pour annoncer officiellement le début de la guerre, soit un peu plus de 14 heures après avoir autorisé une offensive militaire contre l’Irak.«Allons-y ! » a lancé George W. Bush lors d’un conseil de guerre sur l’Irak mercredi soir avec ses conseillers dans le bureau ovale de la Maison-Blanche, après avoir été informé que Saddam Hussein avait été repéré par des espions américains et qu’une attaque pouvait le viser. Aussitôt des chasseurs et une nuée de missiles de croisière ont pris pour cible un quartier de Bagdad censé cacher le président irakien et son état-major militaire. Un proche collaborateur du président américain a raconté jeudi soir sous le couvert de l’anonymat le déroulement de cette journée de mercredi à quelques journalistes. La décision de George W. Bush est intervenue environ une heure avant l’expiration de l’ultimatum fixé à Saddam Hussein, mais presque douze heures après qu’il eut donné son accord formel à l’opération « Liberté pour l’Irak », un vaste plan de guerre destiné à désarmer l’Irak et renverser Saddam Hussein. L’ordre de lancer la mission « décapitation » a été donné après que le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld et le chef de la Centrale américaine de renseignements (CIA) George Tenet soient arrivés mercredi après-midi à la Maison-Blanche avec de nouvelles informations donnant aux forces américaines, selon eux, une chance d’éliminer Saddam Hussein et son état-major. Pendant trois heures, Bush et son conseil de guerre en ont discuté avec le général Tommy Franks, commandant des forces américaines dans le Golfe, qui a déclaré qu’il fallait prendre une décision avant 19h15, heure de Washington (00h15 GMT jeudi). Trois minutes avant l’expiration de ce délai, Bush a consulté ses plus proches collaborateurs, qui, à l’unanimité, lui ont conseillé de lancer cette attaque ciblée. Le chef d’état-major américain, le général Richard Myers, a alors téléphoné au général Franks pour lui faire part de cette décision. Mais quelques heures plus tard, après les premiers bombardements, la télévision d’État irakienne diffusait un message de Saddam Hussein : « Nous résisterons aux envahisseurs (...) Le diable sera vaincu. » Selon certains responsables américains, ce message pourrait avoir été enregistré avant les frappes et ce discours ne serait pas la preuve que Saddam Hussein est indemne. Les renseignements sur le lieu où se trouverait le président irakien et la décision d’engager une attaque ciblée ont provoqué un changement de dernière minute du plan militaire initial d’entrée en guerre. À l’origine, le Pentagone avait l’intention de larguer d’emblée quelque 3 000 missiles et bombes de précision sur l’Irak. La décision du président Bush d’entrer en guerre contre l’Irak a été prise vers 8h00 (13h00 GMT) mercredi, soit quelque 12 heures avant la fin de l’ultimatum fixé par le président à Saddam Hussein pour qu’il quitte l’Irak. Elle a été prise après consultation du général Franks et de sa hiérarchie dans le Golfe par vidéoconférence. « Nos forces sont prêtes », ont-ils dit à M. Bush. Le président a alors déclaré au général Franks : « Pour la paix du monde et la liberté du peuple irakien, je donne l’ordre d’exécuter l’opération “Liberté pour l’Irak”. Que Dieu bénisse l’Amérique. » Le général s’est alors levé, a dit « Que Dieu bénisse l’Amérique » et effectué un salut militaire. Le président lui a rendu son salut. À 22h15 (03h15 GMT), le président intervenait devant les chaînes de télévision pour annoncer officiellement le début de la guerre, soit un peu plus de 14 heures après avoir autorisé une offensive militaire contre l’Irak.
«Allons-y ! » a lancé George W. Bush lors d’un conseil de guerre sur l’Irak mercredi soir avec ses conseillers dans le bureau ovale de la Maison-Blanche, après avoir été informé que Saddam Hussein avait été repéré par des espions américains et qu’une attaque pouvait le viser. Aussitôt des chasseurs et une nuée de missiles de croisière ont pris pour cible un...