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Changes et Bourses L’avancée des troupes américano-britanniques en Irak soutient le dollar et les Bourses Changes et Bourses L’avancée des troupes américano-britanniques en Irak soutient le dollar et les Bourses

Le dollar a achevé la semaine à Beyrouth dans le calme et la stabilité sur un marché équilibré de lui-même, sans le moindre recours à la BDL. Cela étant et compte tenu du maintien par celle-ci de sa fourchette d’intervention entre 1501 et 1 514 LL, le billet vert continuait à être invariablement fixé au même taux moyen indicatif de 1 507,50 LL et négocié dans les échanges interbancaires entre 1 513,75 et 1 514 LL. À l’étranger, le dollar s’est apprécié face aux autres grandes monnaies, notamment l’euro, sur des marchés des changes rassurés par l’avancée rapide des forces américano-britanniques en Irak, alors qu’une campagne de bombardements massive venait d’avoir lieu à Bagdad. Selon les cambistes, la perception générale des investisseurs était hier que les opérations militaires laissaient espérer de voir ce conflit se terminer victorieusement et rapidement au profit des États-Unis, contrairement au sentiment qui pévalait la veille. Cette perspective a donc profité au dollar qui a rapidement renoué avec la hausse. De plus, l’annonce par le chef d’état-major interarmes américain, Richard Myers, selon laquelle les puits de pétrole situés dans le sud de l’Irak devraient aussitôt passer sous le contrôle des forces américano-britanniques, est venue aussi rassurer les opérateurs sur la tendance du billet vert, dans la mesure où une résolution rapide du conflit en Irak excluait toute crise pétrolière. Donc il n’est guère étonnant que le déroulement sans encombre de la guerre allège les pressions géopolitiques qui avaient fortement affecté la tenue de la monnaie américaine depuis novembre dernier. De ce fait, les marchés ont ignoré hier la hausse de 0,6 % des prix à la consommation aux États-Unis en février, laissant craindre une relance des tensions inflationnistes, ainsi que la hausse de 3,8 % des commandes dans l’industrie allemande en janvier qui était censée soutenir l’euro. En effet, le dollar devait être activement recherché, se négociant finalement à New York à 1,0525 pour un euro contre 1,0615 la veille, à 1,5625 pour un sterling contre 1,5665, à 1,4025 FS contre 1,3880 et à 121,55 yens contre 120,30. En Bourse, les marchés américains et européens des actions étaient aussi dans le vert, rassurés par la progression rapide des forces américano-britanniques en direction de Bassora et le contrôle des puits de pétrole dans cette grande ville stratégique du sud irakien. Le bombardement massif de Bagdad intervenu ensuite a renforcé l’optimisme des investisseurs, qui tablent d’ores et déjà sur une victoire rapide des États-Unis en Irak. Les mauvaises nouvelles en provenance de l’économie américaine et du géant des ordinateurs de poche Palm qui a annoncé de lourdes pertes pour le trimestre clos fin février, n’ont guère empêché la cote de progresser et la « journée des trois sorcières » (expiration simultanée des contrats à terme et d’option sur indices boursiers et actions) de s’achever en beauté. C’est ainsi que Wall Street a fini en hausse de 2,84 % à 8 521,62 pts et le Nasdaq de 1,31 % à 1 421,17 pts. Plus tôt dans la journée, l’Extra Dax avait clôturé en hausse de 4,23 % à 2 715,06 pts, le CAC 40 de 3,43 % à 2 890,68 pts et le Footsie de 2,53 % à 3 861,10 pts. À la Bourse de Beyrouth, c’est toujours le statu quo avec le maintien de 3 200 actions B de Solidere à 5 $, de 556 actions C de la Byblos Bank à 1 13/16 $ et de 100 actions du Beirut Interbank Fund à 102 1/4 $. Élie KAHWAGI
Le dollar a achevé la semaine à Beyrouth dans le calme et la stabilité sur un marché équilibré de lui-même, sans le moindre recours à la BDL. Cela étant et compte tenu du maintien par celle-ci de sa fourchette d’intervention entre 1501 et 1 514 LL, le billet vert continuait à être invariablement fixé au même taux moyen indicatif de 1 507,50 LL et négocié dans les...