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Transports - La MEA évacue aujourd’hui les Libanais et les ressortissants arabes désireux de quitter le Koweït Premières perturbations du trafic aérien à l’AIB

L’imminence d’un conflit avec l’Irak a provoqué hier les premières perturbations du trafic aérien à l’AIB, avec l’annulation « pour des raisons commerciales » des vols de plusieurs compagnies à destination de Beyrouth. La MEA a réagi à cette baisse de fréquentation en annonçant que son programme de vols demeure inchangé. « Les compagnies d’assurances internationales ne considèrent pas, jusqu’à présent, le Liban comme un pays à risque », a affirmé le PDG de la Middle East, Mohammed el-Hout, au cours d’une réunion présidée par le ministre des Transports et des Travaux publics Négib Mikati, en présence du directeur général de l’Aviation civile Hamdi Chaouki. Les activités de l’AIB à la veille d’une conflagration militaire en Irak étaient hier « normales », a déclaré pour sa part M. Mikati à l’issue de la réunion. Dans une déclaration ultérieure à l’agence Markazia, le PDG de la MEA devait préciser que la compagnie maintiendrait ses vols, notamment à destination des pays du Golfe, « tant qu’il était possible d’y parvenir ». M. Hout a annoncé qu’à la demande du Koweït, la MEA augmentera aujourd’hui le nombre de ses vols à destination de Koweit City, pour répondre à la demande des Libanais et autres ressortissants arabes désireux de quitter l’émirat. Mais le président de la MEA a précisé qu’il n’est pas question pour la compagnie d’opérer à partir d’un autre aéroport que Beyrouth, d’autant que le Liban n’est pas classé comme pays à risque. « Les Libanais doivent savoir que lorsque toutes les autres compagnies se dérobent, ils peuvent continuer à compter sur la MEA », a-t-il conclu. Les vols annulés De nombreuses compagnies d’aviation étrangères ont annulé hier leurs vols à destination de Beyrouth, a annoncé hier le directeur de l’Aéroport international de Beyrouth Khaled Saab. C’est ainsi que la compagnie d’aviation Bulgarian Airlines, Air Algérie, la British Airways et la Tarom (compagnie roumaine) ont annulé leurs vols à destination de Beyrouth, « pour des raisons commerciales », c’est-à-dire en raison du nombre trop réduit de passagers. De son côté, la compagnie jordanienne Royal Jordan a annulé son vol de demain à destination de Beyrouth, apprenait-on de source aéronautique. Le directeur d’Air France à Beyrouth, Dominique Gass, a souligné de son côté que « depuis fin janvier, en raison de la faiblesse des réservations, des vols avaient déjà été supprimés » sur Paris, la principale ligne partagée avec la MEA. Cependant, a-t-il noté, « la desserte de Beyrouth n’a pas été affectée par la première guerre du Golfe, il y a 12 ans » et « aucun changement n’est prévu jusqu’à la fin mars aux vols programmés ». Quant au danger pour les avions de ligne, lié à la présence de deux porte-avions américains et de leur escorte en Méditerranée orientale qui seront certainement engagés dans le conflit, il est à relativiser, car il suffira d’appliquer les règles, selon M. Gass. « En principe, l’Organisation de l’Aviation civile internationale (OACI) est notifiée par les belligérants des zones d’exclusion. Et celle-ci notifie à son tour les autorités compétentes de chaque pays qui en informent leurs compagnies respectives », a-t-il souligné. Changer les plans de vol Ailleurs dans la région, les compagnies aériennes semblaient attendre le déclenchement de la guerre pour annoncer des mesures, qui consisteraient, pour la plupart, à changer leurs plans de vol et non à arrêter leurs activités. La compagnie EgyptAir a regroupé plusieurs vols pour réduire ses coûts, les clients se faisant moins nombreux et les prix du carburant et des primes d’assurances ayant augmenté. Les compagnies aériennes du Golfe (Emirates basée à Dubaï, Gulf Air basée à Bahreïn et Qatar Airways) avaient indiqué qu’elles avaient préparé des plans de rechange, de manière à poursuivre leurs activités après sécurisation des couloirs aériens dans la région.L’imminence d’un conflit avec l’Irak a provoqué hier les premières perturbations du trafic aérien à l’AIB, avec l’annulation « pour des raisons commerciales » des vols de plusieurs compagnies à destination de Beyrouth. La MEA a réagi à cette baisse de fréquentation en annonçant que son programme de vols demeure inchangé. « Les compagnies d’assurances internationales ne considèrent pas, jusqu’à présent, le Liban comme un pays à risque », a affirmé le PDG de la Middle East, Mohammed el-Hout, au cours d’une réunion présidée par le ministre des Transports et des Travaux publics Négib Mikati, en présence du directeur général de l’Aviation civile Hamdi Chaouki. Les activités de l’AIB à la veille d’une conflagration militaire en Irak étaient hier « normales », a déclaré pour sa part M. Mikati à l’issue de la réunion. Dans une déclaration ultérieure à l’agence Markazia, le PDG de la MEA devait préciser que la compagnie maintiendrait ses vols, notamment à destination des pays du Golfe, « tant qu’il était possible d’y parvenir ». M. Hout a annoncé qu’à la demande du Koweït, la MEA augmentera aujourd’hui le nombre de ses vols à destination de Koweit City, pour répondre à la demande des Libanais et autres ressortissants arabes désireux de quitter l’émirat. Mais le président de la MEA a précisé qu’il n’est pas question pour la compagnie d’opérer à partir d’un autre aéroport que Beyrouth, d’autant que le Liban n’est pas classé comme pays à risque. « Les Libanais doivent savoir que lorsque toutes les autres compagnies se dérobent, ils peuvent continuer à compter sur la MEA », a-t-il conclu. Les vols annulés De nombreuses compagnies d’aviation étrangères ont annulé hier leurs vols à destination de Beyrouth, a annoncé hier le directeur de l’Aéroport international de Beyrouth Khaled Saab. C’est ainsi que la compagnie d’aviation Bulgarian Airlines, Air Algérie, la British Airways et la Tarom (compagnie roumaine) ont annulé leurs vols à destination de Beyrouth, « pour des raisons commerciales », c’est-à-dire en raison du nombre trop réduit de passagers. De son côté, la compagnie jordanienne Royal Jordan a annulé son vol de demain à destination de Beyrouth, apprenait-on de source aéronautique. Le directeur d’Air France à Beyrouth, Dominique Gass, a souligné de son côté que « depuis fin janvier, en raison de la faiblesse des réservations, des vols avaient déjà été supprimés » sur Paris, la principale ligne partagée avec la MEA. Cependant, a-t-il noté, « la desserte de Beyrouth n’a pas été affectée par la première guerre du Golfe, il y a 12 ans » et « aucun changement n’est prévu jusqu’à la fin mars aux vols programmés ». Quant au danger pour les avions de ligne, lié à la présence de deux porte-avions américains et de leur escorte en Méditerranée orientale qui seront certainement engagés dans le conflit, il est à relativiser, car il suffira d’appliquer les règles, selon M. Gass. « En principe, l’Organisation de l’Aviation civile internationale (OACI) est notifiée par les belligérants des zones d’exclusion. Et celle-ci notifie à son tour les autorités compétentes de chaque pays qui en informent leurs compagnies respectives », a-t-il souligné. Changer les plans de vol Ailleurs dans la région, les compagnies aériennes semblaient attendre le déclenchement de la guerre pour annoncer des mesures, qui consisteraient, pour la plupart, à changer leurs plans de vol et non à arrêter leurs activités. La compagnie EgyptAir a regroupé plusieurs vols pour réduire ses coûts, les clients se faisant moins nombreux et les prix du carburant et des primes d’assurances ayant augmenté. Les compagnies aériennes du Golfe (Emirates basée à Dubaï, Gulf Air basée à Bahreïn et Qatar Airways) avaient indiqué qu’elles avaient préparé des plans de rechange, de manière à poursuivre leurs activités après sécurisation des couloirs aériens dans la région.L’imminence d’un conflit avec l’Irak a provoqué hier les premières perturbations du trafic aérien à l’AIB, avec l’annulation « pour des raisons commerciales » des vols de plusieurs compagnies à destination de Beyrouth. La MEA a réagi à cette baisse de fréquentation en annonçant que son programme de vols demeure inchangé. « Les compagnies d’assurances internationales ne considèrent pas, jusqu’à présent, le Liban comme un pays à risque », a affirmé le PDG de la Middle East, Mohammed el-Hout, au cours d’une réunion présidée par le ministre des Transports et des Travaux publics Négib Mikati, en présence du directeur général de l’Aviation civile Hamdi Chaouki. Les activités de l’AIB à la veille d’une conflagration militaire en Irak étaient hier « normales », a déclaré pour sa part M. Mikati à l’issue de la réunion. Dans une déclaration ultérieure à l’agence Markazia, le PDG de la MEA devait préciser que la compagnie maintiendrait ses vols, notamment à destination des pays du Golfe, « tant qu’il était possible d’y parvenir ». M. Hout a annoncé qu’à la demande du Koweït, la MEA augmentera aujourd’hui le nombre de ses vols à destination de Koweit City, pour répondre à la demande des Libanais et autres ressortissants arabes désireux de quitter l’émirat. Mais le président de la MEA a précisé qu’il n’est pas question pour la compagnie d’opérer à partir d’un autre aéroport que Beyrouth, d’autant que le Liban n’est pas classé comme pays à risque. « Les Libanais doivent savoir que lorsque toutes les autres compagnies se dérobent, ils peuvent continuer à compter sur la MEA », a-t-il conclu. Les vols annulés De nombreuses compagnies d’aviation étrangères ont annulé hier leurs vols à destination de Beyrouth, a annoncé hier le directeur de l’Aéroport international de Beyrouth Khaled Saab. C’est ainsi que la compagnie d’aviation Bulgarian Airlines, Air Algérie, la British Airways et la Tarom (compagnie roumaine) ont annulé leurs vols à destination de Beyrouth, « pour des raisons commerciales », c’est-à-dire en raison du nombre trop réduit de passagers. De son côté, la compagnie jordanienne Royal Jordan a annulé son vol de demain à destination de Beyrouth, apprenait-on de source aéronautique. Le directeur d’Air France à Beyrouth, Dominique Gass, a souligné de son côté que « depuis fin janvier, en raison de la faiblesse des réservations, des vols avaient déjà été supprimés » sur Paris, la principale ligne partagée avec la MEA. Cependant, a-t-il noté, « la desserte de Beyrouth n’a pas été affectée par la première guerre du Golfe, il y a 12 ans » et « aucun changement n’est prévu jusqu’à la fin mars aux vols programmés ». Quant au danger pour les avions de ligne, lié à la présence de deux porte-avions américains et de leur escorte en Méditerranée orientale qui seront certainement engagés dans le conflit, il est à relativiser, car il suffira d’appliquer les règles, selon M. Gass. « En principe, l’Organisation de l’Aviation civile internationale (OACI) est notifiée par les belligérants des zones d’exclusion. Et celle-ci notifie à son tour les autorités compétentes de chaque pays qui en informent leurs compagnies respectives », a-t-il souligné. Changer les plans de vol Ailleurs dans la région, les compagnies aériennes semblaient attendre le déclenchement de la guerre pour annoncer des mesures, qui consisteraient, pour la plupart, à changer leurs plans de vol et non à arrêter leurs activités. La compagnie EgyptAir a regroupé plusieurs vols pour réduire ses coûts, les clients se faisant moins nombreux et les prix du carburant et des primes d’assurances ayant augmenté. Les compagnies aériennes du Golfe (Emirates basée à Dubaï, Gulf Air basée à Bahreïn et Qatar Airways) avaient indiqué qu’elles avaient préparé des plans de rechange, de manière à poursuivre leurs activités après sécurisation des couloirs aériens dans la région.
L’imminence d’un conflit avec l’Irak a provoqué hier les premières perturbations du trafic aérien à l’AIB, avec l’annulation « pour des raisons commerciales » des vols de plusieurs compagnies à destination de Beyrouth. La MEA a réagi à cette baisse de fréquentation en annonçant que son programme de vols demeure inchangé. « Les compagnies d’assurances...