Farès : Les forces politiques locales sont conscientes du danger de la guerre

Le vice-président du Conseil, Issam Farès, a exprimé hier sa satisfaction concernant l’immunité interne et le climat politique qui prévalent au Liban. M. Farès a estimé que l’ensemble des forces politiques libanaises sont « conscientes du danger de l’étape actuelle par lequel passe actuellement le Moyen-Orient et des conséquences que pourrait entraîner une guerre en Irak ». « La position officielle du Liban a été, dès le début, hostile à la guerre et favorable au règlement de tous les conflits par les moyens pacifiques, dans le cadre de la légalité internationale. Maintenant que nous avons abouti à une impasse à ce niveau, il nous faut utiliser tous les moyens pour préserver le Liban des dangers et des répercussions négatives », a-t-il indiqué. M. Farès a par ailleurs déploré l’effritement de l’Onu, du Conseil de sécurité, de l’Union européenne et de l’Otan, et l’absence de solidarité entre les pays arabes. Le vice-président du Conseil a en outre présidé deux commissions ministérielles : l’une, regroupant les ministres Bahige Tabbarah, Mohammed Abdelhamid Beydoun, Fouad Siniora et Jean-Louis Cardahi, était chargée d’étudier un projet de création d’un conseil arabe pour le gaz. L’autre commission s’est penchée sur la question du nombre des congés officiels et des jours fériés au Liban, et a regroupé les ministres Pierre Hélou, Bahige Tabbarah, Marwan Hamadé et Ghassan Salamé. Les deux commissions transmettront leurs recommandations au Conseil des ministres dans les jours qui viennent. M. Farès a ensuite rencontré le ministre d’État Pierre Hélou, avec qui il a procédé à un tour d’horizon de la situation politique.