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CRISE IRAKIENNE - « La communauté française et franco-libanaise n’est en rien menacée », affirme le consul général La France diffuse une note d’information sur la sécurité en cas de guerre à tous ses ressortissants au Liban

L’ambassadeur de France à Beyrouth, Philippe Lecourtier, a adressé par voie postale une note d’information à l’ensemble de ses concitoyens, français et franco-libanais, au Liban. Une note au bas de laquelle il est stipulé, en nota bene, que sa diffusion « entre dans le cadre normal de l’information de la communauté française et ne traduit aucune préoccupation immédiate à l’égard de la sécurité de celle-ci ». Pour Philippe Lecourtier, la sécurité des communautés françaises est « une préoccupation permanente de notre gouvernement ». Et cette note d’information est « celle qui a déjà été distribuée à toutes les personnes qui se sont présentées » au consulat général. Elle a également été publiée dans certains bulletins d’associations de Français au Liban. Ce « n’est donc pas un document spécialement lié aux circonstances actuelles, mais il m’a semblé normal que tous les Français en soient destinataires », a souligné le locataire de la Résidence des Pins. Le plan de sécurité Que dit cette note ? Elle rappelle d’abord que tout citoyen français présent à l’étranger peut bénéficier de l’assistance des autorités consulaires de son pays de résidence. Et qu’en cas de « crise grave », cette aide s’inscrira dans le cadre du plan de sécurité de la communauté française, établi et tenu à jour par l’ambassade de France et le consulat général. Cette aide, poursuit la lettre envoyée aux Français, ne se substituera pas aux éventuelles consignes et mesures de sécurité qui pourraient être décidées par les autorités libanaises, et sur lesquelles le plan de sécurité pourra s’appuyer. Celui-ci s’articule comme suit : – identification de lieux de regroupement et d’évacuation ; – découpage du Liban en plusieurs zones géographiques ; – découpage de ces zones en îlots ; – attribution de la responsabilité de chaque îlot à un chef d’îlot, équipé de moyens de communication radio directe avec l’ambassade et le consulat général. Selon les circonstances, les conseils et les directives de l’ambassade et du consulat général pourront être communiqués par les voies suivantes : - par le chef d’îlot ; - par le site Internet de l’ambassade : http://www.ambafrance-liban.org.lb ; - par L’Orient-Le Jour ; - par Radio-Liban, 96.2 FM. Les conseils Quelles sont les principales dispositions pouvant être recommandées dans le cadre de l’application du plan de sécurité ? – conseil d’attente et de maintien au domicile ; – conseil de regroupement pour une durée de 24 à 72 heures. Le regroupement peut, ou non, être suivi d’une évacuation en fonction de l’évolution de la situation ; – conseil d’évacuation (il s’agit toujours, pour les particuliers, d’une recommandation et non d’une obligation). L’évacuation peut se faire par des moyens civils ou militaires. Selon la note d’information, nul n’étant en mesure de prévoir les caractéristiques de la crise qui pourrait survenir, « il est toutefois fortement recommandé de suivre les conseils ci-après » : – avoir toujours prêt au domicile un bagage minimum contenant, entre autres : couvertures ou duvets ; 24 heures de vivres ; six litres d’eau en bouteille par personne ; couverts et gobelets ; 500 à 1 000 dollars américains ; pharmacie de base ; jouets et livres pour enfants ; papiers et documents importants ; téléphone cellulaire avec batteries de rechange ; lampe électrique avec piles neuves ; petite radio portative ; un vêtement chaud et un jeu de sous-vêtements. – se munir, en cas de regroupement ou d’évacuation, d’un complément de bagage d’un poids maximal de 20 kilos par adulte. – avoir préparé, au domicile et par famille, une cantine d’un poids maximal de 50 kilos, destinée à un éventuel fret différé. Évacuation ? Risque « zéro » Interrogé sur le point de savoir si cette note d’information traduit une inquiétude particulière, le consul général de France, Michel Pipelier, a rappelé que dans tous les pays du monde, il existe un plan de sécurité et un plan d’évacuation, constamment tenus à jour. « Nous avons distribué la note à tous les Français qui ont eu l’occasion de se présenter au consulat depuis un an, c’est-à-dire à environ un millier de personnes. Comme la communauté français et franco-libanaise comprend environ 16 000 personnes, nous avons décidé de faire un envoi général », a-t-il expliqué. Confirmant que « bien évidemment », cet envoi est lié aux événements actuels, « sinon nous aurions contribué à la distribuer au fur et à mesure de nos contacts avec nos compatriotes. Mais compte tenu de la situation régionale, il nous a semblé utile de rassurer les destinataires », a-t-il précisé. Sur le point de savoir si la représentation française craint qu’une évacuation soit nécessaire, Michel Pipelier a répondu : « Pas du tout ». « Mais nous avons l’obligation, comme dans tous les pays où la France est présente, d’organiser un plan de sécurité et un plan d’évacuation, donc nous le faisons au mieux. Mais il va de soi que la communauté française et franco-libanaise n’est en rien menacée et que la sécurité est parfaitement assurée. Nous avons l’obligation de prévoir le pire, même si, comme au Liban, la probabilité que nous ayons à mettre en œuvre ces plans est pratiquement égale à zéro », a-t-il assuré. « Tous les diplomates et agents de l’État français sont présents avec leurs familles. Si nous étions inquiets, nous aurions restreint le dispositif. Ce n’est pas le cas. Nous devons être vigilants et méthodiques, même si nous n’avons aucune raison d’être inquiets », a conclu le consul général.L’ambassadeur de France à Beyrouth, Philippe Lecourtier, a adressé par voie postale une note d’information à l’ensemble de ses concitoyens, français et franco-libanais, au Liban. Une note au bas de laquelle il est stipulé, en nota bene, que sa diffusion « entre dans le cadre normal de l’information de la communauté française et ne traduit aucune préoccupation immédiate à l’égard de la sécurité de celle-ci ». Pour Philippe Lecourtier, la sécurité des communautés françaises est « une préoccupation permanente de notre gouvernement ». Et cette note d’information est « celle qui a déjà été distribuée à toutes les personnes qui se sont présentées » au consulat général. Elle a également été publiée dans certains bulletins d’associations de Français au Liban. Ce « n’est donc pas un document spécialement lié aux circonstances actuelles, mais il m’a semblé normal que tous les Français en soient destinataires », a souligné le locataire de la Résidence des Pins. Le plan de sécurité Que dit cette note ? Elle rappelle d’abord que tout citoyen français présent à l’étranger peut bénéficier de l’assistance des autorités consulaires de son pays de résidence. Et qu’en cas de « crise grave », cette aide s’inscrira dans le cadre du plan de sécurité de la communauté française, établi et tenu à jour par l’ambassade de France et le consulat général. Cette aide, poursuit la lettre envoyée aux Français, ne se substituera pas aux éventuelles consignes et mesures de sécurité qui pourraient être décidées par les autorités libanaises, et sur lesquelles le plan de sécurité pourra s’appuyer. Celui-ci s’articule comme suit : – identification de lieux de regroupement et d’évacuation ; – découpage du Liban en plusieurs zones géographiques ; – découpage de ces zones en îlots ; – attribution de la responsabilité de chaque îlot à un chef d’îlot, équipé de moyens de communication radio directe avec l’ambassade et le consulat général. Selon les circonstances, les conseils et les directives de l’ambassade et du consulat général pourront être communiqués par les voies suivantes : - par le chef d’îlot ; - par le site Internet de l’ambassade : http://www.ambafrance-liban.org.lb ; - par L’Orient-Le Jour ; - par Radio-Liban, 96.2 FM. Les conseils Quelles sont les principales dispositions pouvant être recommandées dans le cadre de l’application du plan de sécurité ? – conseil d’attente et de maintien au domicile ; – conseil de regroupement pour une durée de 24 à 72 heures. Le regroupement peut, ou non, être suivi d’une évacuation en fonction de l’évolution de la situation ; – conseil d’évacuation (il s’agit toujours, pour les particuliers, d’une recommandation et non d’une obligation). L’évacuation peut se faire par des moyens civils ou militaires. Selon la note d’information, nul n’étant en mesure de prévoir les caractéristiques de la crise qui pourrait survenir, « il est toutefois fortement recommandé de suivre les conseils ci-après » : – avoir toujours prêt au domicile un bagage minimum contenant, entre autres : couvertures ou duvets ; 24 heures de vivres ; six litres d’eau en bouteille par personne ; couverts et gobelets ; 500 à 1 000 dollars américains ; pharmacie de base ; jouets et livres pour enfants ; papiers et documents importants ; téléphone cellulaire avec batteries de rechange ; lampe électrique avec piles neuves ; petite radio portative ; un vêtement chaud et un jeu de sous-vêtements. – se munir, en cas de regroupement ou d’évacuation, d’un complément de bagage d’un poids maximal de 20 kilos par adulte. – avoir préparé, au domicile et par famille, une cantine d’un poids maximal de 50 kilos, destinée à un éventuel fret différé. Évacuation ? Risque « zéro » Interrogé sur le point de savoir si cette note d’information traduit une inquiétude particulière, le consul général de France, Michel Pipelier, a rappelé que dans tous les pays du monde, il existe un plan de sécurité et un plan d’évacuation, constamment tenus à jour. « Nous avons distribué la note à tous les Français qui ont eu l’occasion de se présenter au consulat depuis un an, c’est-à-dire à environ un millier de personnes. Comme la communauté français et franco-libanaise comprend environ 16 000 personnes, nous avons décidé de faire un envoi général », a-t-il expliqué. Confirmant que « bien évidemment », cet envoi est lié aux événements actuels, « sinon nous aurions contribué à la distribuer au fur et à mesure de nos contacts avec nos compatriotes. Mais compte tenu de la situation régionale, il nous a semblé utile de rassurer les destinataires », a-t-il précisé. Sur le point de savoir si la représentation française craint qu’une évacuation soit nécessaire, Michel Pipelier a répondu : « Pas du tout ». « Mais nous avons l’obligation, comme dans tous les pays où la France est présente, d’organiser un plan de sécurité et un plan d’évacuation, donc nous le faisons au mieux. Mais il va de soi que la communauté française et franco-libanaise n’est en rien menacée et que la sécurité est parfaitement assurée. Nous avons l’obligation de prévoir le pire, même si, comme au Liban, la probabilité que nous ayons à mettre en œuvre ces plans est pratiquement égale à zéro », a-t-il assuré. « Tous les diplomates et agents de l’État français sont présents avec leurs familles. Si nous étions inquiets, nous aurions restreint le dispositif. Ce n’est pas le cas. Nous devons être vigilants et méthodiques, même si nous n’avons aucune raison d’être inquiets », a conclu le consul général.L’ambassadeur de France à Beyrouth, Philippe Lecourtier, a adressé par voie postale une note d’information à l’ensemble de ses concitoyens, français et franco-libanais, au Liban. Une note au bas de laquelle il est stipulé, en nota bene, que sa diffusion « entre dans le cadre normal de l’information de la communauté française et ne traduit aucune préoccupation immédiate à l’égard de la sécurité de celle-ci ». Pour Philippe Lecourtier, la sécurité des communautés françaises est « une préoccupation permanente de notre gouvernement ». Et cette note d’information est « celle qui a déjà été distribuée à toutes les personnes qui se sont présentées » au consulat général. Elle a également été publiée dans certains bulletins d’associations de Français au Liban. Ce « n’est donc pas un document spécialement lié aux circonstances actuelles, mais il m’a semblé normal que tous les Français en soient destinataires », a souligné le locataire de la Résidence des Pins. Le plan de sécurité Que dit cette note ? Elle rappelle d’abord que tout citoyen français présent à l’étranger peut bénéficier de l’assistance des autorités consulaires de son pays de résidence. Et qu’en cas de « crise grave », cette aide s’inscrira dans le cadre du plan de sécurité de la communauté française, établi et tenu à jour par l’ambassade de France et le consulat général. Cette aide, poursuit la lettre envoyée aux Français, ne se substituera pas aux éventuelles consignes et mesures de sécurité qui pourraient être décidées par les autorités libanaises, et sur lesquelles le plan de sécurité pourra s’appuyer. Celui-ci s’articule comme suit : – identification de lieux de regroupement et d’évacuation ; – découpage du Liban en plusieurs zones géographiques ; – découpage de ces zones en îlots ; – attribution de la responsabilité de chaque îlot à un chef d’îlot, équipé de moyens de communication radio directe avec l’ambassade et le consulat général. Selon les circonstances, les conseils et les directives de l’ambassade et du consulat général pourront être communiqués par les voies suivantes : - par le chef d’îlot ; - par le site Internet de l’ambassade : http://www.ambafrance-liban.org.lb ; - par L’Orient-Le Jour ; - par Radio-Liban, 96.2 FM. Les conseils Quelles sont les principales dispositions pouvant être recommandées dans le cadre de l’application du plan de sécurité ? – conseil d’attente et de maintien au domicile ; – conseil de regroupement pour une durée de 24 à 72 heures. Le regroupement peut, ou non, être suivi d’une évacuation en fonction de l’évolution de la situation ; – conseil d’évacuation (il s’agit toujours, pour les particuliers, d’une recommandation et non d’une obligation). L’évacuation peut se faire par des moyens civils ou militaires. Selon la note d’information, nul n’étant en mesure de prévoir les caractéristiques de la crise qui pourrait survenir, « il est toutefois fortement recommandé de suivre les conseils ci-après » : – avoir toujours prêt au domicile un bagage minimum contenant, entre autres : couvertures ou duvets ; 24 heures de vivres ; six litres d’eau en bouteille par personne ; couverts et gobelets ; 500 à 1 000 dollars américains ; pharmacie de base ; jouets et livres pour enfants ; papiers et documents importants ; téléphone cellulaire avec batteries de rechange ; lampe électrique avec piles neuves ; petite radio portative ; un vêtement chaud et un jeu de sous-vêtements. – se munir, en cas de regroupement ou d’évacuation, d’un complément de bagage d’un poids maximal de 20 kilos par adulte. – avoir préparé, au domicile et par famille, une cantine d’un poids maximal de 50 kilos, destinée à un éventuel fret différé. Évacuation ? Risque « zéro » Interrogé sur le point de savoir si cette note d’information traduit une inquiétude particulière, le consul général de France, Michel Pipelier, a rappelé que dans tous les pays du monde, il existe un plan de sécurité et un plan d’évacuation, constamment tenus à jour. « Nous avons distribué la note à tous les Français qui ont eu l’occasion de se présenter au consulat depuis un an, c’est-à-dire à environ un millier de personnes. Comme la communauté français et franco-libanaise comprend environ 16 000 personnes, nous avons décidé de faire un envoi général », a-t-il expliqué. Confirmant que « bien évidemment », cet envoi est lié aux événements actuels, « sinon nous aurions contribué à la distribuer au fur et à mesure de nos contacts avec nos compatriotes. Mais compte tenu de la situation régionale, il nous a semblé utile de rassurer les destinataires », a-t-il précisé. Sur le point de savoir si la représentation française craint qu’une évacuation soit nécessaire, Michel Pipelier a répondu : « Pas du tout ». « Mais nous avons l’obligation, comme dans tous les pays où la France est présente, d’organiser un plan de sécurité et un plan d’évacuation, donc nous le faisons au mieux. Mais il va de soi que la communauté française et franco-libanaise n’est en rien menacée et que la sécurité est parfaitement assurée. Nous avons l’obligation de prévoir le pire, même si, comme au Liban, la probabilité que nous ayons à mettre en œuvre ces plans est pratiquement égale à zéro », a-t-il assuré. « Tous les diplomates et agents de l’État français sont présents avec leurs familles. Si nous étions inquiets, nous aurions restreint le dispositif. Ce n’est pas le cas. Nous devons être vigilants et méthodiques, même si nous n’avons aucune raison d’être inquiets », a conclu le consul général.
L’ambassadeur de France à Beyrouth, Philippe Lecourtier, a adressé par voie postale une note d’information à l’ensemble de ses concitoyens, français et franco-libanais, au Liban. Une note au bas de laquelle il est stipulé, en nota bene, que sa diffusion « entre dans le cadre normal de l’information de la communauté française et ne traduit aucune préoccupation...