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Les villes proches de la ligne de démarcation se vident L’exode a commencé au Kurdistan irakien(photo)

Premières scènes hier d’une pièce malheureusement appelée à se poursuivre : l’exode massif sur les routes du Kurdistan irakien. En quête de zones plus sûres, ils étaient des centaines, hommes, femmes et enfants, à quitter notamment Chamchamal, une ville située près de la ligne de démarcation qui sépare le Kurdistan irakien « autonome » du reste de l’Irak. En tracteurs, en taxis, en camions bourrés d’effets personnels, de pain ou encore de bonbonnes de gaz, ils s’éloignent des positions irakiennes avant l’arrivée des avions américains. Même scénario à Kalak, une ville située à 500 mètres de la ligne de démarcation, qui se vide, depuis dimanche soir, de sa population. La cause de leur départ ? La peur assurément, alimentée par le souvenir et l’expérience de la première guerre du Golfe. « J’étais là en 1991 (lors de la guerre du Golfe) et j’ai perdu ma mère et mon beau-frère. Je ne tiens pas à revivre cela », explique l’un de ces Kurdes irakiens. PAGE 10Premières scènes hier d’une pièce malheureusement appelée à se poursuivre : l’exode massif sur les routes du Kurdistan irakien. En quête de zones plus sûres, ils étaient des centaines, hommes, femmes et enfants, à quitter notamment Chamchamal, une ville située près de la ligne de démarcation qui sépare le Kurdistan irakien « autonome » du reste de l’Irak. En tracteurs, en taxis, en camions bourrés d’effets personnels, de pain ou encore de bonbonnes de gaz, ils s’éloignent des positions irakiennes avant l’arrivée des avions américains. Même scénario à Kalak, une ville située à 500 mètres de la ligne de démarcation, qui se vide, depuis dimanche soir, de sa population. La cause de leur départ ? La peur assurément, alimentée par le souvenir et l’expérience de la première guerre du Golfe. « J’étais là en 1991 (lors de la guerre du Golfe) et j’ai perdu ma mère et mon beau-frère. Je ne tiens pas à revivre cela », explique l’un de ces Kurdes irakiens. PAGE 10
Premières scènes hier d’une pièce malheureusement appelée à se poursuivre : l’exode massif sur les routes du Kurdistan irakien. En quête de zones plus sûres, ils étaient des centaines, hommes, femmes et enfants, à quitter notamment Chamchamal, une ville située près de la ligne de démarcation qui sépare le Kurdistan irakien « autonome » du reste de l’Irak. En...