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Crise irakienne - Hammoud reçoit un appel téléphonique de son homologue du Bahreïn Le comité arabe n’est pas porteur d’un message à Saddam Hussein, affirme le palais Bustros

Les développements en rapport avec la crise irakienne et les démarches diplomatiques entreprises sur ce plan à plus d’un niveau ont été au centre d’un entretien téléphonique que le ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud, a eu hier avec son homologue du Bahreïn, cheikh Mohammed ben Moubarak al-Khalifa. L’entretien, qui a eu lieu à l’initiative du ministre bahreïni, a notamment porté sur la mission du comité arabe de suivi issu du récent sommet arabe de Charm el-Cheikh. Le dossier de la crise irakienne a également été au centre d’une entrevue que le directeur des organisations internationales au palais Bustros, M. Antoine Chédid, a eue hier avec l’ambassadrice d’Australie, Mme Stephanie Anna Shwabsky. Notons dans ce cadre qu’une source autorisée au palais Bustros a catégoriquement démenti hier les informations selon lesquelles le ministre russe des Affaires étrangères, Igor Ivanov, et le chef du Quai d’Orsay, Dominique de Villepin, auraient demandé aux membres du comité de suivi arabe de Charm el-Cheikh de transmettre un message au président irakien, Saddam Hussein. Certains médias avaient indiqué que MM. Ivanov et de Villepin, qui ont rencontré il y a quelques jours à New York les membres du comité arabe (Liban, Bahreïn, Tunisie, Égypte, Syrie), ont pressé les ministres arabes de demander à Saddam Hussein de quitter le pouvoir afin d’éviter une offensive contre l’Irak. La source en question affirme sur ce plan qu’il n’a jamais été question au cours de la réunion avec les ministres russe et français des AE d’un quelconque départ du président irakien. Le chef du Quai d’Orsay aurait toutefois souligné que Saddam Hussein se doit de prendre une initiative « spectaculaire » afin d’éviter la guerre. À titre d’exemple, aurait précisé M. de Villepin selon la même source, il devrait proclamer qu’il a donné l’ordre de livrer toutes les armes de destruction massive qu’il est soupçonné de détenir. Quant au ministre russe, indique-t-on de même source, il aurait souligné devant les membres du comité arabe que le président irakien devrait prendre plusieurs décisions importantes pour éviter la guerre, dont notamment l’organisation d’élections générales sous la supervision des Nations unies, les résultats devant être contraignants. En tout état de cause, les milieux proches du palais Bustros soulignent que le pouvoir libanais considère que la mission du comité arabe n’est nullement de transmettre au président irakien un quelconque message d’un pays étranger. Reflétant les divergences qui sont apparues entre les responsables arabes concernant le rôle du comité de Charm el-Cheikh, la source diplomatique susmentionnée met l’accent sur le fait que le comité en question n’a pas encore décidé si une visite à Bagdad est opportune dans les circonstances présentes. Pour l’heure, le Liban et la Syrie auraient décidé de ne pas participer à la réunion du comité de suivi qui devrait se tenir demain, jeudi, à Bahreïn. Cette décision aurait été motivée par les divergences qui persistent entre les membres du comité.
Les développements en rapport avec la crise irakienne et les démarches diplomatiques entreprises sur ce plan à plus d’un niveau ont été au centre d’un entretien téléphonique que le ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud, a eu hier avec son homologue du Bahreïn, cheikh Mohammed ben Moubarak al-Khalifa. L’entretien, qui a eu lieu à l’initiative du ministre...