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IRAK - Washington se résoudrait à combattre sans la Grande-Bretagne Premières failles dans l’axe militaire anglo-américain(PHOTO)
le 12 mars 2003 à 00h00
Alors qu’en Grande-Bretagne le Premier ministre Tony Blair rame à contre-courant de son opinion publique et de celle exprimée par la base travailliste, le secrétaire américain à la Défense Donald Rumsfeld a déclaré hier qu’au cas où le Parlement britannique refuserait une participation à la guerre, les Américains se résoudraient à combattre sans l’aide militaire de Londres. Washington s’est, par ailleurs, déclaré prêt hier à apporter des « ajustements » à son projet de résolution fixant au 17 mars le dernier délai pour le désarmement de l’Irak, tout en affirmant que cette résolution serait mise au vote dès cette semaine à l’Onu. Entre-temps, un nouveau débat public sur l’Irak s’est ouvert au Conseil de sécurité de l’Onu. Six pays membres non permanents du Conseil de sécurité (Guinée, Angola, Cameroun, Chili, Mexico et Pakistan) ont proposé que soit repoussé de 30 à 45 jours l’ultimatum lancé à l’Irak pour se conformer à ses obligations en matière de désarmement. Mais la suggestion a été immédiatement rejetée par la Maison-Blanche. PAGE 10
Alors qu’en Grande-Bretagne le Premier ministre Tony Blair rame à contre-courant de son opinion publique et de celle exprimée par la base travailliste, le secrétaire américain à la Défense Donald Rumsfeld a déclaré hier qu’au cas où le Parlement britannique refuserait une participation à la guerre, les Américains se résoudraient à combattre sans l’aide militaire de...
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