Environnement Denniyé et Jabal Rihane sites protégés

La contribution annuelle du ministère de l’Environnement aux réserves naturelles a été relevée de 15 % en 2002, a annoncé hier le ministre Michel Moussa. Lors d’une conférence de presse tenue au siège du ministère à l’occasion de la Journée nationale des réserves naturelles, il a également indiqué qu’un accord a été signé avec le Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue) pour financer une étude sur un plan de gestion globale des forêts de cèdres du Liban, notamment celle de Tannourine, qui est une réserve. « Le 14 janvier, le Fonds de l’environnement mondial (GEF) a accepté de financer ce projet pour une somme de 555 000 dollars », a ajouté M. Moussa, précisant que c’est au ministère que reviendra la tâche d’exécuter le projet. Il a par ailleurs annoncé que le ministère avait classé les deux régions de Denniyé (Liban-Nord) et de Jabal Rihane (Liban-Sud) comme « sites naturels sous protection », et étudiait la possibilité d’en faire des réserves naturelles. Il a également précisé qu’une seconde étude sur la biodiversité dans les autres réserves (Horch Ehden, îles des Palmiers, cèdres du Chouf, plage de Tyr, ainsi que les marécages de Ammick qui n’ont pas encore été classés) allait être entamée. « De plus, les gestions financières des réserves de Horch Ehden, des cèdres du Chouf et des îles des Palmiers vont être développées afin que ces sites deviennent autonomes, a-t-il poursuivi. Le ministère a également formé des comités de gestion pour d’autres réserves et a aménagé certaines installations nécessaires pour les visiteurs. Il a organisé des sessions de formation à l’intention du personnel devant travailler dans les réserves, avec l’aide d’experts étrangers. Enfin, toutes ces activités ont été accompagnées de campagnes de sensibilisation sur l’importance des réserves. »