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Sécurité Routière - Un camion syrien qui roulait à tombeau ouvert provoque une hécatombe Dix tués et quinze blessés dans un carambolage sur l’autoroute Beyrouth-Tripoli(photos)

De plus en plus de personnes meurent sur les routes au Liban, sans que les accidents mortels qui s’enchaînent n’incitent les autorités à prendre au sérieux le problème que pose l’absence de toute sécurité routière. Moins d’un mois après le drame de Masnaa, où sept personnes avaient trouvé la mort à cause d’un camion dont les freins avaient lâché, dix personnes ont péri hier sur l’autoroute Beyrouth-Tripoli, au niveau de Qalamoun, et quinze autres ont été blessées lorsqu’un camion syrien à remorque, qui roulait semble-t-il à tombeau ouvert, a dépassé le terre-plein pour atterrir sur le côté, sur la voie opposée, heurtant de plein fouet les voitures qui roulaient elles aussi à très grande vitesse. Dix personnes, dont deux militaires libanais, ont été tués sur le coup et quinze autres ont été blessées dans l’accident survenu en début d’après-midi. Selon l’AFP, les huit tués civils sont tous des Syriens, mais cette information n’a pu être confirmée de source officielle. Selon des témoins oculaires, citées par la LBCI, le camion a surgi subitement sur l’autoroute. Son chauffeur, qui roulait à tombeau ouvert, n’a pas pu le maîtriser. Il a traversé le terre-plein, entraînant avec lui une BMW, conduite par Houeyda Mohammed Azzi, avant d’atterrir sur la voie parrallèle, heurtant de plein fouet une Honda conduite par Raymond Youssef Attik. Deux minibus syriens, qui roulaient également à grande vitesse, n’ont pas pu s’arrêter à temps et se sont écrasés à leur tour contre les véhicules accidentés. Deux militaires libanais, Ahmed Moustapha Kourani et Élie Georges Gergès, sont morts dans les deux voitures et huit passagers de nationalité syrienne ont péri dans les minibus, selon l’AFP. Le chauffeur du camion immatriculé à Homs, un Syrien, Mohammed Rawchadi, serait sorti indemne de l’accident et aurait été vu par des témoins oculaires, citées par la LBCI, fuyant en direction de Beyrouth. Les habitants de Qalamoun ont entrepris de porter secours aux blessés avant que l’armée, les FSI et les secouristes de la Croix-Rouge libanaise et de la Défense civile n’arrivent sur les lieux et n’évacuent les victimes vers les hôpitaux de la région. Certains blessés sont dans un état grave. Les dix tués sont : Ahmed Moustapha Kourani, Élie Georges Gergès, Mohammed Ahmed Salah, Moutih Iskandar Zayoud, Sleiman Saleh Ahmed, Nidal Ali, Mohammed Jassem Rachid, Ali Séoud et Milad Maroun Saliba. Les blessés sont : Ali Abdo Sleiman (FSI), Hassan Chéhadé (un conscrit de l’armée), Raymond Attik, Laura Mikhael Koussayfi, Wissam Badih Koussayfi, Hicham Koussayfi, Youssef Boutros Sacre, Youssef Zadé, Melhem Khodr Sahyan (un conscrit de l’armée), Ali Jaber, Hussein Jaber, Khadijé Jaber et Houeyda Abdel-Aziz, tous libanais. Deux autres ressortissants syriens, dont l’identité n’a pas été révélée, ont été admis à l’hôpital islamique où ils ont reçu les premiers soins avant de repartir, leurs blessures étant superficielles. Le ministre de la Santé, Sleiman Frangié, a demandé aux hôpitaux de soigner les blessés aux frais de son département. Mais qui demandera au ministère de l’Intérieur d’installer des détecteurs de vitesse sur les autoroutes ou de prendre des mesures sévères pour sévir contre les chauffards ?
De plus en plus de personnes meurent sur les routes au Liban, sans que les accidents mortels qui s’enchaînent n’incitent les autorités à prendre au sérieux le problème que pose l’absence de toute sécurité routière. Moins d’un mois après le drame de Masnaa, où sept personnes avaient trouvé la mort à cause d’un camion dont les freins avaient lâché, dix personnes...