La commission politique des parlementaires francophones adopte la proposition libanaise sur l’Irak

La commission politique de l’Assemblée parlementaire francophone (APF), qui s’est réunie à Luxembourg les 4 et 5 mars – 24 pays y étaient réprésentés –, a voté à l’unanimité le projet de déclaration sur la crise irakienne proposé par le représentant libanais, le député Nabil de Freige. L’APF, qui « suit avec inquiétude le développement de la crise irakienne », tient à réaffirmer les principes qui fondent l’action politique du monde parlementaire francophone. Ainsi, « militant pour le respect de l’État de droit », la commission politique estime que ce principe doit se traduire au plan international « par le respect des règles du droit international public » et « du rôle de l’Onu ». Par conséquent, la commission – Rejette la voie de l’unilatéralisme, source de division et de discrédit des institutions internationales. – Considère que le recours à la force ne doit intervenir qu’après constat par le Conseil de sécurité de l’Onu de la non-application de la résolution 1441, et l’échec de toutes les tentatives de règlement pacifique du conflit. – Redoute les conséquences politiques de la crise qui ne peuvent que favoriser l’extrémisme et par conséquent le terrorisme. – Appréhende les conséquences humanitaires catastrophiques pour le peuple irakien et ceux de la région, ainsi que les répercussions économiques mondiales. – Renouvelle sa condamnation des régimes ne respectant pas les principes de la démocratie et bafouant les droits de l’homme. – Rappelle son engagement en faveur de la diversité culturelle et du dialogue des cultures, ferments d’une indispensable culture de la paix. – Réaffirme enfin, conformément à ses précédentes résolutions sur la situation au Proche-Orient, que les problèmes ne peuvent se régler qu’en application des différentes résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.