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Sonny Anderson, ou le retour du grand frère

L’attaquant brésilien de l’Olympique lyonnais, Sonny Anderson, frappe de nouveau à la porte du onze des champions de France, bien décidé à participer au sprint final de la Ligue 1. Soixante-quinze jours après son claquage à l’adducteur droit, qui l’a tenu éloigné des terrains depuis le 20 décembre à Sedan, le Brésilien a fait son retour mercredi après-midi avec l’équipe réserve de l’OL. Il a profité de la remise à jour du calendrier de la formation de CFA face à l’Ile Rousse pour renouer avec la compétition. « Cela fait du bien, forcément », s’enthousiasme-t-il. « Après deux mois hors du terrain, cela fait plaisir de retrouver des petites sensations, de pouvoir rejouer une grosse heure. C’est bien, même si je ne suis pas à 100 % évidemment. » Après une période de repos total en début d’année, Sonny Anderson s’était soigné à Saint-Raphaël pendant trois semaines avant de retrouver l’entraînement collectif à la mi-février. Ce jour-là, le sourire est redevenu d’actualité. Une semaine plus tard, à la sortie de son premier match officiel avec la réserve, le Brésilien semble heureux comme un gamin au pied du sapin de Noël : « C’est la blessure la plus longue de ma carrière, explique-t-il, soulagé d’en finir. Et ce petit tour sur un terrain me fait un bien fou. Faire des courses, des appels, sans avoir mal, c’est vraiment bien. Retrouver les bonnes sensations de footballeur, cela me rend optimiste pour la suite. » Sonny Anderson n’a pas marqué pour son retour sur la pelouse, puisque l’OL a fait match nul avec l’Ile Rousse (0-0). « Sur les premiers appuis, on a toujours un peu peur, on n’est pas rassuré, révèle-t-il. Mais j’ai pu enchaîner des mouvements. » Face à des défenseurs parfois rugueux, il ne s’est pas livré à fond. « J’ai hésité à tirer avec le pied droit, d’autant que c’était une simple remise en forme et un test physique. » Hasard et coïncidence Sous les yeux de son entraîneur, Paul le Guen, et d’un millier de spectateurs, Anderson a fait une rentrée remarquée. « C’est dur de dire si je suis ou non dans les temps. Même si nous avions prévu un plan », explique-t-il. « Mais il ne faut pas prendre de risques, pas faire n’importe quoi. » À trois jours de la venue d’Ajaccio, Sonny Anderson postule : « Je suis opérationnel pour être dans le groupe. Si je peux fouler la pelouse, ce sera mon plus grand plaisir. Je crois que tous ensemble, on peut faire quelque chose de bien pour cette fin de saison. » Le propos n’a rien d’anodin. Le « grand frère » d’un groupe lyonnais parfois en manque de repères avait déjà lancé, depuis Saint-Raphaël, un message du même acabit. L’OL doutait alors de son jeu, ne marquait plus et se laissait distancer par le duo Marseille-Monaco. Il manquait à beaucoup. Certains joueurs le glissaient ainsi lors d’interviews. « Il me parle beaucoup », expliquait Sidney Govou. « Il nous donne l’exemple », complétait Jérémie Bréchet. « Le simple fait d’être là nous donne le chemin à suivre, c’est un leader naturel », résumait Philippe Violeau. Hasard ou coïncidence, son simple retour dans le groupe, la semaine qui précédait la réception de Rennes, a remis l’OL dans le sens de la marche (victoire 4-1). Puis sa participation aux entraînements avant le déplacement à Auxerre a redonné une certaine joie de vivre au groupe. Et l’OL ramena une victoire de Bourgogne (1-2). « C’est bien pour la fin de saison de l’OL », commente-t-il. « Et cela rassure tout le monde, surtout. Toute l’équipe est soulagée de voir qu’elle reste dans la course pour le titre. Il faut désormais confirmer dans ce match à la maison face à Ajaccio. » « Sonnygoal » (101 buts avec Lyon depuis juin 1999, dont 85 en championnat et 16 dans les Coupes) ne veut surtout pas avoir de passe droit : « Je ne suis pas à 100 % et il n’y a pas de raison pour que le coach change quelque chose dans l’équipe d’autant qu’elle tourne bien pour le moment. Il vaut mieux conserver l’équipe qui gagne ; quant à moi, petit à petit, je vais retrouver ma forme optimale pour aider l’équipe. »
L’attaquant brésilien de l’Olympique lyonnais, Sonny Anderson, frappe de nouveau à la porte du onze des champions de France, bien décidé à participer au sprint final de la Ligue 1. Soixante-quinze jours après son claquage à l’adducteur droit, qui l’a tenu éloigné des terrains depuis le 20 décembre à Sedan, le Brésilien a fait son retour mercredi après-midi avec...