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Réactions Aridi : L’unité des Arabes peut écarter le spectre de la guerre

Pour un jour de congé, le ministre de l’Information n’a pas chômé. Deux interviews, l’une à la radio du Caire, l’autre à la chaîné télé du Hezbollah, et une rencontre avec les Kurdes du Liban, sur une initiative du parti Razkari. Le tout, pour insister sur la nécessité d’une position arabe unifiée et dénoncer le danger permanent qui pèse sur la région et qui se concrétise à travers l’alliance américano-israélienne. Ce n’est qu’avec al-Manar que le ministre a évoqué les questions internes, pour rendre hommage aux positions du patriarche Sfeir. Sur les ondes de la Voix du Caire tout comme devant les Kurdes, Aridi a donc insisté sur la nécessité de rester unis dans « notre refus de la guerre en Irak ». Selon lui, une position kurde unifiée peut éloigner le spectre de la guerre, puisqu’elle ôte tous les prétextes à une attaque américaine. « Il faut rester réalistes, a ajouté le ministre de l’Information, et s’élever au-dessus des petits intérêts et de la surenchère, car la guerre n’épargnera personne ». M. Aridi a aussi salué l’action que compte entreprendre, dans le courant de la semaine, la commission ministérielle arabe auprès des ambassadeurs des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité et du chef des inspecteurs de l’Onu en Irak, afin de leur transmettre un message ferme refusant la guerre. Selon le ministre de l’Information, les Arabes doivent faire entendre leur voix et cesser d’apparaître divisés ou trop faibles, en tout cas moins hostiles à la guerre que certains autres pays du monde. M. Aridi a aussi suggéré au sommet de l’OCI, qui s’ouvre aujourd’hui, de coordonner son action avec celle de l’Église mondiale pour tenter d’empêcher la guerre américaine, « car, a-t-il souligné, contrairement à ce que disent les Américains, l’Irak n’est pas la fin mais le début d’une longue guerre puisque, de leur propre aveu, ils veulent remodeler la région ». Pour M. Aridi, il ne faut pas se laisser prendre au piège des faux arguments : « Il s’agit d’une attaque contre les Arabes et les musulmans et ce qui se passe aux États-Unis ne fait que conforter cette impression. C’est pourquoi nous devons rester unis et agir en coordination totale avec l’Église, notamment le Vatican et les Églises anglicane et évangéliste ». Hommage au patriarche Sfeir Interrogé par la chaîne al-Manar sur les problèmes internes, le ministre de l’Information a jugé tout à fait naturel le fait que le président de la Chambre évoque la future loi électorale. « C’est un sujet très délicat, qui concerne toutes les parties politiques et les citoyens et en l’abordant ouvertement, M. Berry a exprimé une volonté quasi générale de changement ». Évoquant l’atmosphère politique générale, le ministre de l’Information a tenu à rendre hommage au patriarche maronite, Mgr Sfeir, pour ses positions nationales, affirmant que, de toute façon, le dialogue n’a jamais été rompu entre le patriarche et le leader du PSP, Walid Joumblatt. Selon M. Aridi, Joumblatt ne parrainera en aucun cas un dialogue entre le Rassemblement de Kornet Chehwane et le président de la République. « Joumblatt est prêt, comme il l’a toujours été, pour toute mission de médiation ou de rapprochement des points de vue ou encore de simple dialogue, mais le parrainage revient au président Lahoud ».
Pour un jour de congé, le ministre de l’Information n’a pas chômé. Deux interviews, l’une à la radio du Caire, l’autre à la chaîné télé du Hezbollah, et une rencontre avec les Kurdes du Liban, sur une initiative du parti Razkari. Le tout, pour insister sur la nécessité d’une position arabe unifiée et dénoncer le danger permanent qui pèse sur la région et qui se...