Le déjeuner traditionnel de l’évêque maronite de Beyrouth en l’honneur des diplomates français

Le déjeuner traditionnel annuel en l’honneur de l’ambassadeur de France et des diplomates français accrédités à Beyrouth a été donné hier par l’évêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar. Étaient notamment présents : l’ambassadeur Philippe Lecourtier, le premier conseiller, Christian Testot, le consul général Michel Pipelier, le recteur de l’université de La Sagesse Mgr Joseph Merhej et plusieurs notables de la communauté maronite. Dans une déclaration faite à cette occasion, M. Lecourtier a rappelé que l’évêque maronite de Beyrouth donne chaque année une réception en l’honneur des diplomates français. « Cela met en relief les liens historiques entre la France et le Liban ainsi que les relations ancestrales entre l’ambassade et l’archevêché maronite de Beyrouth », a déclaré M. Lecourtier, qui a indiqué en outre que sa visite avait également pour but d’examiner « la coopération sur le double plan culturel et pédagogique entre la France et les institutions pédagogiques relevant de l’archevêché maronite ». Interrogé sur les risques de guerre en Irak, l’ambassadeur de France a formulé l’espoir que les efforts de paix déployés par le pape Jean-Paul II porteront leurs fruits. « Nos idées sont proches de celles de l’Église maronite, a déclaré M. Lecourtier. Ces idées sont fondées sur des valeurs communes enracinées dans l’histoire et axées sur la démocratie et la solidarité ». De son côté, Mgr Matar a rappelé que les cérémonies traditionnelles annuelles organisées par l’archevêché maronite de Beyrouth en l’honneur de la France remontent à 150 ans. « Il existe au siège d’été de l’archevêché, à Aïn Saadé, une chambre spéciale réservée à l’ambassadeur de France », a souligné Mgr Matar, qui a indiqué que tous les évêques maronites qui se sont succédé à Beyrouth ont fait leurs études en France.