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Sommet des non-alignés - Le Premier ministre rencontre Khatami, Bouteflika, Saleh, Musharraf, Castro et Mugabe À Kuala Lumpur, Hariri rabiboche le Liban avec le Koweït (photos)

Le chef du gouvernement, Rafic Hariri, a mis à profit sa présence au sommet des pays non alignés, à Kuala Lumpur, pour tenter de résorber la crise qui a éclaté récemment dans les relations entre le Liban et le Koweït.Le chef du gouvernement, Rafic Hariri, a mis à profit sa présence au sommet des pays non alignés, à Kuala Lumpur, pour tenter de résorber la crise qui a éclaté récemment dans les relations entre le Liban et le Koweït. Ce dernier avait violemment protesté contre le comportement du Liban lors de la conférence des ministres arabes des Affaires étrangères, tenue au Caire la semaine dernière. L’émirat reprochait au chef de la diplomatie libanaise, Mahmoud Hammoud, qui présidait la conférence, de l’avoir singularisé dans son rejet d’une recommandation appelant les États arabes à ne pas autoriser des actions militaires américaines contre l’Irak à partir de leur territoire. Pour mettre fin à l’incident, M. Hariri s’est réuni hier, en marge des travaux du sommet, avec le chef de la délégation koweïtienne, cheikh Sabah al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de l’émirat. Les discussions ont porté sur les développements dans la région et les relations bilatérales. À l’issue de l’entretien, M. Hariri a assuré, dans une déclaration à la presse, qu’il n’y avait « aucune séquelle dans les relations entre les deux pays après ce qui s’était passé (à la conférence du Caire) ». « Tout se déroule dans le sens souhaité », a-t-il ajouté. Selon lui, « l’essentiel est de regarder en avant et de voir ce qui est dans l’intérêt de la nation arabe et de la région ». Quant à cheikh Sabah, il s’est abstenu de tout commentaire sur les relations libano-koweïtiennes, affirmant l’intention de son pays de participer au sommet arabe de Charm el-Cheikh à la date prévue, c’est-à-dire le 1er mars. Interrogé sur le point de savoir s’il s’attendait à une guerre contre l’Irak, le ministre koweïtien a répondu : « Et croyez-vous qu’il serait possible d’éviter la guerre sauf par miracle ? » M. Hariri devait, pour sa part, réitérer à cet égard la position qu’il avait exprimée la veille dans son discours devant la conférence des non-alignés, à savoir que le Liban s’oppose à la guerre parce que celle-ci ne parviendrait qu’à renforcer les courants extrémistes dans la région. Ces propos, le Premier ministre les a tenus à l’issue d’un entretien avec le vice-président irakien, Taha Yassine Ramadan. Outre les deux responsables koweïtien et irakien, M. Hariri, qui est accompagné notamment du ministre de la Culture, Ghassan Salamé, a multiplié hier les contacts en marge de la conférence, rencontrant des dirigeants du monde entier. Il s’est notamment entretenu successivement avec le roi du Maroc Mohammad VI, ainsi qu’avec les présidents algérien, Abdelaziz Bouteflika, yéménite, Ali Abdallah Saleh, iranien, Mohammad Khatami, pakistanais, Pervez Musharraf, cubain, Fidel Castro, et zimbabwéen, Robert Mugabe. Le sommet, qui a clôturé ses travaux en soirée, a adopté une résolution soutenant « le droit du Liban à défendre son territoire et à libérer les parties encore sous occupation israélienne ». Le texte appelle en outre Israël à « cesser de menacer le Liban et de mener des agressions sur son sol, son espace aérien et ses eaux territoriales » et réclame la libération des détenus libanais dans les prisons israéliennes. La résolution exprime, d’autre part, l’appui des non-alignés à la demande libanaise du maintien en l’état de la mission et des effectifs de la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban-Sud), alors même que le Conseil de sécurité a déjà entériné la réduction du nombre de Casques bleus.
Le chef du gouvernement, Rafic Hariri, a mis à profit sa présence au sommet des pays non alignés, à Kuala Lumpur, pour tenter de résorber la crise qui a éclaté récemment dans les relations entre le Liban et le Koweït.Le chef du gouvernement, Rafic Hariri, a mis à profit sa présence au sommet des pays non alignés, à Kuala Lumpur, pour tenter de résorber la crise qui a...