Le chef de l’État réaffirme le soutien du Liban à la 1441

Le chef de l’État a réitéré la position du Liban en faveur d’une application stricto sensu des résolutions de l’Onu, tant en ce qui concerne le conflit israélo-arabe que pour la crise irakienne, estimant que la solution militaire « ne serait pas la bonne solution pour régler » cette crise. Surtout, a-t-il souligné, que l’application de la 1441 jouit d’un large soutien international, dans le but de permettre aux inspecteurs internationaux de remplir leur mission et de s’en référer au Conseil de sécurité dans tous les cas. Le président Lahoud a en outre mis en garde contre le profit que ferait Israël de quelque rebondissement militaire que ce soit dans la crise irakienne, « comme il l’a fait avec les événements du 11 septembre, et dans le but de pousser à l’exil les Palestiniens » des territoires occupés. Réaffirmant que le Liban, qui a fait inscrire dans l’initiative arabe de paix une clause franche portant sur le retour des Palestiniens et le refus de leur implantation, « ne permettra aucune opération de transfert en direction de son territoire » et que « les mesures nécessaires avaient été prises ». Le chef de l’État recevait Ali Akbar Mohtachemi Bor, émissaire du président iranien, qui lui remettait un message écrit de Mohammad Khatami, mettant en garde contre une éventuelle nouvelle guerre dans la région du Golfe. L’émissaire iranien a également été reçu par le président de la Chambre, Nabih Berry, et par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah.