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Le sommet du 1er mars devrait « consacrer » la déclaration du Caire, déclare Hammoud Contacts intensifs en vue d’une position euro-arabe commune

Le ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud, a jugé hier que le sommet arabe prévu le 1er mars au Caire devrait « consacrer » la déclaration du Conseil ministériel arabe du Caire, qui avait fait l’objet de « réserves », en particulier du Koweït et du Qatar. « L’important dans la tenue du sommet ordinaire réside dans les résolutions qu’il adopte. Il faut un accord préalable qui consacre les résolutions du Sommet de Beyrouth (de mars 2002), ainsi que la déclaration du Conseil ministériel arabe tenu le 16 février au Caire », a-t-il déclaré à la presse à Beyrouth. Rappelons que lors de cette réunion, le Koweït avait reproché à Mahmoud Hammoud, qui dirigeait la séance – le Liban étant président en exercice du sommet –, de ne pas avoir tenu compte de ses « réserves » sur un passage du communiqué final, affirmant « la nécessité » pour les États arabes de s’abstenir « de tout soutien à une action militaire qui conduirait à une menace pour la sécurité de l’Irak et son intégrité territoriale ». Le locataire du palais Bustros a également assuré que le Liban « souhaite l’unité des rangs arabes et œuvre pour un accord sur les principes, notamment dans les circonstances délicates que traverse le monde arabe et la situation à laquelle il est confronté ». Il a en outre commenté le passage relatif à l’Irak du communiqué publié à l’issue du sommet franco-africain, rendant hommage aux efforts des pays européens et africains dans le but d’éviter la guerre dans la région et de « revenir à la légalité internationale ». Ajoutant que le sommet des non-alignés qui se tiendra les 24 et 25 février à Kuala Lampur sera « très important » et que le timing sera parfait pour redynamiser ce regroupement. Mahmoud Hammoud quittera Beyrouth demain dimanche pour Bruxelles, où il participera, en compagnie du secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, au Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne, en sa qualité de représentant du pays président en exercice du sommet arabe. Cette réunion s’attardera principalement sur la crise irakienne, à l’heure où l’on assiste à la recrudescence des menaces US et à la mobilisation en masse de leurs GI’s aux portes de l’Irak. Également au centre des discussions : la cause palestinienne, qui risque fort, selon des sources bien informées citées par notre correspondant au palais Bustros, Khalil Fleyhane, de se retrouver mortellement frappée en cas de guerre contre l’Irak. L’importance de cette rencontre euro-arabe ne s’explique pas uniquement par le fait que ce sera la deuxième en huit jours (après la réunion du Caire à laquelle assistait le ministre grec des Affaires étrangères Georges Papandréou, dont le pays assure la présidence tournante de l’UE). Elle s’explique surtout par le fait que ce sera un message à l’adresse des États-Unis, sur l’opportunité et la possibilité d’un dialogue avec les pays arabes, dans le but de trouver le terreau idéal et de renforcer le travail en commun pour une solution aux dossiers irakien et palestinien. Et au cas où l’entente arabo-européenne se confirmait, cela pourrait paver la voie à un sommet euro-arabe en bonne et due forme. Les sources en question mettent également l’accent sur une double volonté, des deux côtés de la Méditerranée, de poursuivre les contacts, de les approfondir et de réfléchir en commun pour éviter l’utilisation de la force. Sachant que la présidence de l’UE souhaite que les pays arabes adoptent la position adéquate à l’égard de la situation actuelle au Proche-Orient. Les sources précitées indiquent à ce sujet que Mahmoud Hammoud sera porteur à Bruxelles d’une position arabe tant sur la crise en Irak que sur le dossier palestinien. Sa déclaration devant ses homologues européens portera, disent-elles, sur le communiqué final (critiqué par Kuweit City et Doha) de la réunion du Caire, et qui comporte bon nombre de points communs avec la position européenne – notamment sur la nécessité de donner aux inspecteurs onusiens le temps nécessaire au parachèvement de leur mission. Mahmoud Hammoud évoquera également la nécessité de défendre jusqu’au bout l’option pacifique, et il mettra en garde contre les dangers d’une partition de l’Irak.
Le ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud, a jugé hier que le sommet arabe prévu le 1er mars au Caire devrait « consacrer » la déclaration du Conseil ministériel arabe du Caire, qui avait fait l’objet de « réserves », en particulier du Koweït et du Qatar. « L’important dans la tenue du sommet ordinaire réside dans les résolutions qu’il adopte. Il faut un...