Rechercher
Rechercher

Actualités

La France, la Russie et l’Allemagne contrariées par l’attitude des Arabes

Les résultats de la réunion arabe du Caire ont surpris, voire contrarié la France, la Russie et l’Allemagne, qui s’étaient catégoriquement opposées à une opération militaire américaine contre l’Irak, a-t-on indiqué de sources diplomatiques citées par notre correspondant au palais Bustros, Khalil Fleyhane. Ces trois pays ne s’attendaient pas, a-t-on ajouté de mêmes sources, à ce que la conférence ministérielle du Caire ignore totalement leur déclaration tripartite dans laquelle ils avaient jugé nécessaire qu’un délai supplémentaire soit accordé aux inspecteurs internationaux, afin qu’ils puissent achever leur mission en Irak. Paris, Moscou et Berlin, qui avaient aussi appelé à une augmentation des effectifs de l’équipe de l’Onu en mission à Bagdad et qui s’étaient prononcés pour une surveillance aérienne accrue de l’Irak, estiment que leurs prises de position rejoignent en définitive celles des Arabes. Selon ces sources, c’est la France surtout qui ne cache pas sa surprise, dans la mesure où elle avait expressément exprimé le souhait, par le biais de ses ambassadeurs accrédités dans les capitales arabes, quatre jours avant la tenue de la conférence ministérielle, que les pays arabes réunis au Caire, dont le Liban, reprennent à leur compte, dans leur communiqué final, les principaux points de la déclaration tripartite, ou qu’ils expriment leur appui à ce texte. De mêmes sources, on précise que lorsque le chef de la diplomatie, Mahmoud Hammoud, avait soumis pour examen la requête française à ses homologues arabes, les représentants des pays favorables à une opération militaire américaine contre l’Irak ont refusé d’en tenir compte sous divers prétextes. Presque tous ont laissé entendre que Paris pourrait revenir sur sa position et soutenir le projet américain de guerre et qu’ils ne souhaitent pas de surcroît irriter Washington, qui, semble-t-il, suivait de près leurs discussions. L’attitude arabe, indique-t-on de mêmes sources, a profondément indisposé et déçu le président français Jacques Chirac, surtout qu’il a été pratiquement le seul chef d’État occidental, selon ces sources, à s’opposer avec fermeté aux projets américains et à soutenir avec énergie les prises de position arabes hostiles à la guerre.
Les résultats de la réunion arabe du Caire ont surpris, voire contrarié la France, la Russie et l’Allemagne, qui s’étaient catégoriquement opposées à une opération militaire américaine contre l’Irak, a-t-on indiqué de sources diplomatiques citées par notre correspondant au palais Bustros, Khalil Fleyhane. Ces trois pays ne s’attendaient pas, a-t-on ajouté de mêmes...