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Conseil des ministres - Report du débat sur le réseau cellulaire et les biens maritimes Baabda se félicite des choix stratégiques du Liban et de la Syrie (photo)

Le Conseil des ministres, qui s’est tenu hier sous l’égide du chef de l’État, a donné l’occasion au Liban de réitérer ses positions sur le plan régional, concernant en particulier le sommet arabe et ses relations avec le Koweït. Dans leurs déclarations respectives faites au début de la séance, les présidents de la République et du Conseil, le général Émile Lahoud et Rafic Hariri, se sont félicités du redéploiement des forces syriennes au Liban-Nord, une opération qui, selon M. Lahoud, « s’inscrit dans le cadre de la coordination et de la confiance mutuelle entre les deux pays dans tous les domaines ». « Cette mesure montre aussi que le Liban et la Syrie ont fait les bons choix stratégiques », a-t-il ajouté. La réunion d’hier s’est déroulée « dans le calme et la sérénité », indiquent des sources proches du pouvoir. Et pour cause : les questions susceptibles de susciter des litiges entre les pôles de l’Exécutif – notamment celle du réseau cellulaire ont été occultées. En revanche, MM. Lahoud et Hariri ont essentiellement abordé l’actualité régionale dans leurs interventions. Le chef de l’État a ainsi réaffirmé que l’incident avec le Koweït « fait désormais partie du passé » et que rien ne saurait ébranler l’amitié du Liban avec l’émirat. Concernant le sommet arabe ordinaire, qui doit avoir lieu le 1er mars, le président de la République a indiqué que Beyrouth a toujours souligné l’importance de la « solidarité » entre les Arabes. À ses yeux, la prochaine réunion qui se déroulera au Caire doit « répondre aux aspirations et aux espoirs des peuples arabes ». Et d’ajouter qu’en se conformant aux résolutions prises en mars 2002 au sommet de Beyrouth, les Arabes confirmeraient « leur attachement à une paix juste et globale et à l’application des résolutions de l’Onu ». M. Hariri, de son côté, a mis en garde contre la précarité de la conjoncture régionale actuelle. « La guerre est la pire des éventualités car ses répercussions seront forcément négatives. Mais la manière dont cette crise est gérée au Liban et en Syrie fait que nous sommes à l’abri des dangers. (…) Grâce à nos relations avec la Syrie, nous sommes en mesure de faire face à toutes les conséquences », a déclaré le chef du gouvernement. Aux journalistes qui le pressaient de questions concernant les deux points qui auraient dû être débattus hier, en l’occurrence, le projet relatif à la régularisation des biens-fonds maritimes illicites et l’élaboration du cahier des charges du réseau cellulaire, le porte-parole du Conseil des ministres, Ghazi Aridi, a répondu : « Les ministres ont formulé un certain nombre d’observations et de remarques concernant le projet des biens-fonds maritimes élaboré par la commission ministérielle. Les propositions avancées ont été soumises au ministre Tabbarah qui doit présenter un nouveau projet au Conseil des ministres ». M. Aridi a en outre indiqué que « la formule définitive du cahier des charges de réseau cellulaire n’a pas encore été réalisée. » Il a toutefois précisé, en réponse à une question, qu’il y a « un accord sur les amendements à apporter à ce cahier ». L’intervention applaudie de Frem Par ailleurs, selon une source gouvernementale, le ministre de l’Industrie, Georges Frem, a été vivement applaudi par ses collègues quand il a rendu un vibrant hommage au rôle de Damas au Liban, à l’occasion du redéploiement opéré par l’armée syrienne au nord du pays. Il a évoqué « l’initiative syrienne positive au Liban de 1979 à nos jours ». La même source a en outre indiqué que le président Lahoud a estimé que l’État devrait acheter 100 000 galons d’huile – au lieu des 50 000 prévus – des producteurs d’huile d’olive. Mais il a insisté pour que l’opération d’achat n’exclut aucune région du pays. À signaler enfin que la réunion du Conseil des ministres s’est déroulée en l’absence de Issam Farès, Pierre Hélou, Sleiman Frangié, Bassel Fleyhane et Talal Arslane.
Le Conseil des ministres, qui s’est tenu hier sous l’égide du chef de l’État, a donné l’occasion au Liban de réitérer ses positions sur le plan régional, concernant en particulier le sommet arabe et ses relations avec le Koweït. Dans leurs déclarations respectives faites au début de la séance, les présidents de la République et du Conseil, le général Émile Lahoud...