Coopération - « Le Liban ne sera pas affecté, quoi qu’il arrive », affirme Lecourtier Paris II : la France apporte

les dernières touches à sa contribution de 500 millions d’euros Toutes nos sources indiquent que le Liban ne sera pas gravement affecté et que sa stabilité est désormais assurée, quoi qu’il arrive, a affirmé hier l’ambassadeur de France, Philippe Lecourtier. M. Lecourtier, qui s’est félicité de la prise de position adoptée au cours de la récente réunion des ministres arabes des Affaires étrangères, a ajouté que la politique suivie par le président Jacques Chirac vis-à-vis du dossier irakien demeure inchangée. En effet, a-t-il précisé, le président français réclame la poursuite des inspections conformément aux résolutions internationales et appelle l’Irak à coopérer avec les inspecteurs pour éviter un conflit qui pourrait s’avérer dangereux pour le monde arabe. Parallèlement, au cas où l’Irak fairait preuve de manque de coopération, avec les inspecteurs internationaux, le Conseil de sécurité devra se résoudre à prendre une décision toute différente. M. Lecourtier s’exprimait place de l’Étoile, à sa sortie d’une réunion entre le président de la Chambre, Nabih Berry, et une délégation de l’Agence française de développement conduite par son directeur général, Jean-Michel Severino. M. Severino, pour sa part, a déclaré que sa tournée auprès des responsables libanais servait deux objectifs : d’abord apporter les dernières touches à la contribution française de 500 millions d’euros consentie par le président Jacques Chirac au Liban dans le cadre de Paris II, ensuite mettre au point une stratégie d’appui à l’économie libanaise et au gouvernement libanais. M. Severino et la délégation qui l’accompagne ont été également reçus par le président de la République, le général Émile Lahoud, le Premier ministre, Rafic Hariri, le ministre des Finances, Fouad Siniora, et le gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé.