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Intempéries - La vitesse du vent a atteint par moments plus de 75 kilomètres à l’heure Les pluies diluviennes provoquent plusieurs inondations et des dégâts aux plantations(photos)

Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur le pays au cours des derniers jours ont provoqué, comme à l’accoutumée, de graves inondations dans le Grand-Beyrouth et dans diverses autres régions du pays. À Dbayeh, les canalisations ont débordé, une fois de plus, transformant la voie rapide reliant la capitale à Jounieh en ruisseau et provoquant, par le fait même, des bouchons en divers points de l’autoroute. À Nahr el-Kalb, le niveau du fleuve a atteint un seul critique. Dans la capitale, plusieurs axes routiers principaux, plus particulièrement à Borj Brajneh et Bourj Hammoud, ont été inondés par les eaux de pluie. La vitesse du vent, qui a atteint par moments plus de 75 kilomètres à l’heure, a arraché dans certains quartiers les panneaux de signalisation. Mais c’est sans doute dans les régions périphériques du pays que l’effet des intempéries s’est fait le plus ressentir. Dans la Békaa, les conséquences au niveau des récoltes et des plantations sont, au stade actuel, difficiles à estimer. Des débordements ont été signalés en plusieurs tronçons du Litani et de ses affluents. Par ailleurs, le niveau d’eau du lac de Qaraoun a dangereusement augmenté au cours des dernières vingt-quatre heures. Au Akkar, notre correspondant Michel Hallak souligne que, comme chaque année, certains villages retranchés du caza ont été littéralement inondés à la suite des dernières averses. Ces villages sont, pour la plupart, situés en bordure des deux fleuves connus sous le nom de Nahr el-Kébir et Estouwane. Les eaux de ces deux fleuves ont largement débordé, transformant les places publiques et les artères des villages en question en véritables lacs. Les inondations, qui sont dues à l’absence totale d’infrastructures de prévention adéquates, ont provoqué de graves dommages aux habitations et aux plantations. L’une des localités qui a été sans doute le plus sinistrée est celle de Semmakyé dont 350 hectares de terrains agricoles sont totalement inondés depuis le début de l’hiver. Les habitants de ce petit village jouent pratiquement à cache-cache avec les eaux fluviales et de pluie. Ils sont souvent contraints de déserter leurs maisons, dans l’attente d’une amélioration des conditions climatiques. Plus de trente logements ont connu de graves lézardes dans les murs et les toits du fait des pluies diluviennes et des inondations. Le moukhtar de la localité, Abdallah Darwiche, souligne sur ce plan que les inondations à répétition qui touchent depuis plusieurs années son village et les localités voisines sont dues essentiellement aux multiples débordements des eaux des fleuves Nahr el-Kébir et Estouwane. Le moukhtar affirme à ce propos que de multiples démarches ont été effectuées auprès du caïmacam et du mohafez de la région ainsi qu’auprès des ministères de l’Agriculture et de l’Énergie et de l’Eau afin que l’État adopte les mesures qui s’imposent pour sauver de l’eau les villages sinistrés. Ces démarches sont toutefois restées vaines. Les responsables et les fonctionnaires concernés ne prennent même pas la peine d’inspecter la région. Le moukhtar de Semmakyé souligne dans ce cadre que certaines propositions ont été soumises aux autorités étatiques pour trouver une issue au problème. Les principales suggestions se présentent comme suit : – La construction d’un mur de protection en terre le long du Nahr el-Kébir dans le périmètre des localités concernées par les risques d’inondation. – Le nettoyage et l’élargissement des canalisations et des canaux d’irrigation afin qu’ils puissent absorber le volume d’eau supplémentaire provenant des débordements des fleuves. La terre provenant de cet élargissement des canalisations et des canaux d’irrigation pourrait être utilisée pour la construction des remblais en bordure du Nahr el-Kébir. – La construction de petits ponts dans les rues et ruelles des villages concernés afin de faciliter le déplacement des habitants en cas d’intempéries et d’inondations.
Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur le pays au cours des derniers jours ont provoqué, comme à l’accoutumée, de graves inondations dans le Grand-Beyrouth et dans diverses autres régions du pays. À Dbayeh, les canalisations ont débordé, une fois de plus, transformant la voie rapide reliant la capitale à Jounieh en ruisseau et provoquant, par le fait même, des...