Il y aura toujours un Valentin, une Valentine, à la recherche de cet ours en peluche qui dit « I Love You », de ce cœur en baudruche hypertrophié rose, fluorescent, un peu laid, de ces chocolats à la liqueur de cerise pour dire chéri(e) chéri(e), de ce pull en cachemire Made by Gaultier, de ce dîner à deux, avec des chandelles et le mandoliniste napolitain, les pieds dans l’eau, la tête dans les étoiles. Tout ça pour ça : dire, hurler, chuchoter, chanter à l’autre tous les je t’aime. Comme un fou, comme un soldat. Magnifique. Sauf que pas besoin d’un 14 février pour lui faire des cadeaux, l’emmener manger des langoustines, ou lui faire des calins comme si c’était la dernière fois. Aujourd’hui, la tendance est à l’anti-commercial. À l’anti-Saint-Valentin. L’amour est anti-dates. Et à réinventer. (Photo Mahmoud Tawil)
Il y aura toujours un Valentin, une Valentine, à la recherche de cet ours en peluche qui dit « I Love You », de ce cœur en baudruche hypertrophié rose, fluorescent, un peu laid, de ces chocolats à la liqueur de cerise pour dire chéri(e) chéri(e), de ce pull en cachemire Made by Gaultier, de ce dîner à deux, avec des chandelles et le mandoliniste napolitain, les pieds dans...
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