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L’épervier (israélien), la poule (libanaise) et Ismaïl...
le 09 février 2003 à 00h00
Un épervier portant une bague à la patte, avec l’inscription « Université de Tel-Aviv – Israël », a tué hier un coq et trois poules dans la Békaa. Leur propriétaire, Ismaïl, alerté par les piaillements et croyant avoir affaire à un vulgaire voleur de poules, l’a abattu avec son fusil de chasse. Une fois passée la surprise de voir que c’était un rapace qui festoyait à l’œil... Et quand la bague a été découverte à la patte du volatile, Ismaïl a alerté des membres du Hezbollah, qui ont réquisitionné l’assassin des gallinacés. Pour s’assurer que l’oiseau de proie n’était pas équipé d’un émetteur ou d’un quelconque autre système d’espionnage. Morale de l’histoire : il faut toujours se méfier de ce qui tombe du ciel. Ismaïl passera sans doute beaucoup de temps à scruter l’azur, son fusil à la main, en craignant un nouveau piqué d’épervier, de buse, de faucon, voire même d’un aigle royal... par le caquètement des poules libanaises alléché.
Un épervier portant une bague à la patte, avec l’inscription « Université de Tel-Aviv – Israël », a tué hier un coq et trois poules dans la Békaa. Leur propriétaire, Ismaïl, alerté par les piaillements et croyant avoir affaire à un vulgaire voleur de poules, l’a abattu avec son fusil de chasse. Une fois passée la surprise de voir que c’était un rapace qui...
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