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Drogue - Le député appelle l’État à se mobiliser Cri d’alarme de Robert Ghanem après la mort d’un adolescent de 15 ans

C’est un cri d’alarme en bonne et due forme que le député Robert Ghanem a lancé hier, une véritable mise en garde contre le danger pressant que représente désormais la consommation de la drogue au Liban. Sa déclaration à la presse faite au Parlement est intervenue à la suite de l’incident qui, il y a quelques jours, a coûté la vie à un jeune adolescent de 15 ans, victime d’une overdose d’héroïne. « J’ai appris qu’il était le fils d’une famille respectable et aisée, élève de l’une des écoles les plus prestigieuses du pays », a dit M. Ghanem avant d’affirmer qu’il avait été « bouleversé » par la nouvelle, « non seulement parce qu’il s’agit de la mort d’un garçon à la fleur de l’âge, mais parce qu’il est clair surtout que le problème de la drogue au Liban est devenu très grave. » Et de poursuivre : « Désormais la consommation de la drogue ne se limite plus aux universités. Elle hante les écoles et fait des victimes parmi les enfants. » « Nombreux sont les jeunes étudiants qui n’arrivent plus à se passer de la drogue et d’aucuns parmi eux finissent par en mourir. Mais la nouvelle de leur décès n’est pas connue du public par peur du scandale ou pour d’autres raisons », a ajouté M. Ghanem. Selon lui, cependant, le problème a atteint de telles proportions qu’il devient urgent de l’affronter sans détours. À ses yeux, en effet, il est important que les jeunes Libanais, que déjà la crise économique pousse à quitter le pays, ne soient pas de surcroît victimes de la drogue. M. Ghanem presse ainsi l’État et le ministère de l’Éducation en particulier, à prendre les mesures susceptibles d’empêcher la propagation de la drogue parmi les jeunes dans les écoles et dans les universités. D’où la nécessité, selon lui, d’organiser des campagnes d’information dans tous les établissements du Liban, surtout que le nombre d’universités autorisées dépasse les 45, sans compter celles qui n’ont pas de licence. Le ministère de l’Information a aussi un rôle à jouer dans ce cadre, ajoute M. Ghanem, en mettant en garde les jeunes contre les dangers de la drogue à travers les médias audiovisuels. Se félicitant enfin de la lutte que le ministère de l’Intérieur mène contre le trafic des stupéfiants – une lutte qui reste toutefois insuffisante –, le député exhorte les parents à rester vigilants, à veiller à ce que leurs enfants ne fréquentent pas « les clubs nocturnes privés ou d’autres lieux suspects » où la consommation de la drogue est courante.
C’est un cri d’alarme en bonne et due forme que le député Robert Ghanem a lancé hier, une véritable mise en garde contre le danger pressant que représente désormais la consommation de la drogue au Liban. Sa déclaration à la presse faite au Parlement est intervenue à la suite de l’incident qui, il y a quelques jours, a coûté la vie à un jeune adolescent de 15 ans,...