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Deux écoles US au Koweït vont fermer leurs portes pour des raisons de sécurité

Deux importantes écoles américaines au Koweït ont décidé de fermer leurs portes jusqu’au 22 mars pour des raisons de sécurité, dans la perspective d’une guerre contre l’Irak. L’American School of Kuwait (ASK) et l’American International School (AIS) fermeront du 10 février, au début des vacances de la fête musulmane de l’Adha, jusqu’au 22 mars. Dans un communiqué publié sur le site de l’ASK, la direction de l’établissement a indiqué que la décision de fermeture n’avait « pas été prise à la légère ». « Elle est directement liée à l’augmentation des sentiments d’anxiété concernant la sécurité au Koweït et à l’incertitude quant à une action militaire contre l’Irak et ses conséquences », selon le texte. Le ministère de l’Éducation a été assailli par des appels téléphoniques de parents irrités, dont les enfants fréquentent ces deux écoles américaines, selon la source diplomatique. Le chef de la diplomatie koweïtienne Sabah al-Ahmed al-Sabah, cité par l’agence officielle Kuna, a tenu à souligner qu’il s’agissait d’une décision propre aux deux écoles et que le gouvernement n’avait l’intention d’ordonner la fermeture d’aucun établissement scolaire. Les autres écoles américaines ainsi que les établissements scolaires britanniques suivront leur calendrier normal, avec des vacances prévues pour l’Aïd al-Adha et les fêtes nationale et de libération du Koweït. Vendredi dernier, l’ambassade des États-Unis a conseillé aux ressortissants américains de quitter le Koweït. Diverses personnalités publient une lettre ouverte à Bush contre la guerre Diverses personnalités, dont l’ancien directeur général de l’Unesco Federico Mayor Zaragoza et quatre prix Nobel, ont publié hier à Barcelone une lettre ouverte au président américain George W. Bush, contre une éventuelle guerre en Irak. Intitulée « Une guerre en Irak ? Le pire remède aux graves problèmes du monde », le texte affirme qu’en arriver à la guerre « est toujours un pas en arrière, un échec de la démocratie, du développement, de l’entente : une défaite pour l’humanité entière ». « L’attitude belliciste des États-Unis contre l’Irak constitue une menace pour les ciments de l’entente mondiale et du droit international », estime la missive signée notamment par M. Mayor Zaragoza, le linguiste américain Noam Chomsky, l’ex-président portugais Mario Soares, les prix Nobel de la paix Rigoberta Menchu (1992), Joseph Rotblat (1995) et Adolfo Pérez Esquivel (1980), le prix Nobel de littérature José Saramago (1998) et la politologue franco-américaine Susan George. Une guerre contre l’Irak « provoquera sans aucun doute plus de morts, de misère et de désespoir pour un peuple déjà tant opprimé et mis à l’épreuve », ajoute le texte en estimant que « malgré la promotion de campagnes de désinformation, l’opinion publique mondiale ne voit, dans son immense majorité, aucune raison pour une guerre préventive ». « Le gouvernement des États-Unis croit-il vraiment qu’il va contribuer à construire un monde plus pacifique, juste, sûr, libre et démocratique avec des campagnes de désinformation et des guerres préventives ? », interrogent les signataires. Ils appellent le gouvernement Bush à changer radicalement de cap « pour réduire et faire disparaître les germes du terrorisme » en construisant « la paix, la justice et le développement dans le monde » au lieu de « donner la leçon amère que seuls les intérêts économiques, liés dans ce cas au pétrole et à l’industrie de l’armement, font bouger les puissants de ce monde et sèment la violence ». Des taxis russes pour l’Irak L’usine automobile russe GAZ de Nijni Novgorod, sur la Volga, se lance « ce mois-ci » dans la production de 5 000 taxis Volga commandés par l’Irak. « Nous chercherons à en fabriquer 200 ce mois-ci », a indiqué le service de presse de GAZ, sans vouloir préciser de délai pour la réalisation de l’ensemble du contrat passé avec Bagdad en septembre 2001. L’opinion publique et la classe politique russes sont convaincues que les États-Unis lanceront une opération militaire contre l’Irak avant la mi-mars. La Volga destinée à l’Irak recevra quelques équipements nouveaux ou améliorés : climatisation, refroidissement, vitres électriques et blocage des portières, a-t-on ajouté à l’usine GAZ. Le fonctionnement des chaînes de l’établissement a repris lundi après un arrêt de six semaines, nécessaire pour des modifications techniques, selon la direction, mais surtout attribué par les médias russes au marasme du marché des automobiles de fabrication nationale et au peu d’intérêt pour les Volga, de conception ancienne. Saddam Hussein met en garde l’Australie Le président irakien Saddam Hussein a mis en garde l’Australie sur le prix du sang qu’elle aurait à payer en cas de participation à un conflit mené par les États-Unis. Saad al-Samarai, émissaire du président irakien, a affirmé à Canberra que ce dernier est au courant de l’état de l’opinion publique et accorde la plus grande attention à l’Australie, pays qui subirait de lourdes pertes en cas d’implication dans une guerre contre Bagdad. « Il regarde les informations et il est très au courant de l’état de l’opinion publique et celle du peuple australien en général », a ajouté M. al-Samarai. Selon l’émissaire, le chef des inspecteurs en désarmement de l’Onu Hans Blix est soumis à une « terrible pression de la part des Américains » alors que pourtant l’Irak coopère de manière étroite avec les inspecteurs. Le Premier ministre australien John Howard, qui doit surmonter de sérieuses réticences concernant son appui à l’action des États-Unis, prépare une tournée éclair afin de rencontrer le président des États-Unis et le Premier ministre britannique notamment à qui il expliquera la position australienne en faveur d’une seconde résolution du Conseil de sécurité de l’Onu autorisant une intervention militaire. Un nouveau sondage publié mardi par le quotidien The Australian montre que 76 % des Australiens sont contre une participation de leur pays dans une action militaire unilatérale, mais que 57 % accepteraient une guerre sous l’égide de l’Onu. La police secrète irakienne aurait formé el-Qaëda au gaz neurotoxique La police secrète irakienne a formé des membres d’el-Qaëda à l’emploi de gaz neurotoxique, écrit le New Yorker, ajoutant qu’un groupe radical islamiste lié à l’organisation d’Oussama Ben Laden était basé dans le nord de l’Irak. Dans un article du magazine daté du 10 février et intitulé « L’inconnu », le journaliste Jeffrey Goldberg, qui cite des hauts responsables de l’Administration américaine, écrit qu’un Irakien du nom d’« Abu Abdullah al-Iraqi avait été envoyé par Oussama Ben Laden pour demander à l’Irak son assistance dans l’emploi de gaz neurotoxique ». « La mission d’al-Iraqi a été couronnée de succès, et un certain nombre de membres de la police secrète irakienne appelée Unité 999 ont été envoyés en Afghanistan pour former des terroristes d’el-Qaëda », écrit Goldberg, sans préciser quand ces entraînements avaient eu lieu. Le journaliste ajoute que la CIA dispose d’informations sérieuses sur un autre Irakien, du nom d’Abu Wa’el, « lien entre les services de renseignements de Saddam (Hussein, le président irakien) et le groupe radical islamique Ansar al-Islam, qui contrôle une petite enclave dans le nord de l’Irak ». Le Premier ministre de l’Union patriotique du Kurdistan (UPK), Barham Salih, a indiqué à Jeffrey Goldberg que cette enclave devait être utilisée comme une alternative à l’Afghanistan en tant que base des opérations d’el-Qaëda. Selon des responsables américains et kurdes cités par le magazine, ce territoire a été utilisé par un sous-groupe d’el-Qaëda, Jund al-Shams, dirigé par Mussa’ab al-Zarquawi, « que les services de renseignements européens considèrent comme le principal spécialiste des armes chimiques et biologiques à des fins de terrorisme ».
Deux importantes écoles américaines au Koweït ont décidé de fermer leurs portes jusqu’au 22 mars pour des raisons de sécurité, dans la perspective d’une guerre contre l’Irak. L’American School of Kuwait (ASK) et l’American International School (AIS) fermeront du 10 février, au début des vacances de la fête musulmane de l’Adha, jusqu’au 22 mars. Dans un...