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Le chef de la diplomatie grecque a entamé hier une visite de 24h à Beyrouth Papandréou estime que les chances d’éviter une guerre sont minimes(photos)

Le chef de la diplomatie grecque, Georges Papandréou, dont le pays assure la présidence tournante de l’Union européenne (UE), est arrivé hier après-midi à Beyrouth, venant d’Amman, pour une visite de vingt-quatre heures s’inscrivant dans le cadre d’une tournée régionale englobant la Syrie et la Jordanie. M. Papandréou sera reçu ce matin par le président Émile Lahoud. Hier soir, il a eu un premier entretien avec le chef de la diplomatie, Mahmoud Hammoud, qui a offert, par ailleurs, un dîner en son honneur. M. Papandréou, dont la tournée est axée sur la crise irakienne, a été accueilli à l’AIB par, notamment, le ministre des Affaires étrangères, le secrétaire général du palais Bustros, Mohammed Issa, le directeur des organisations internationales, Antoine Chédid, l’ambassadeur de Grèce, Georges Gabrielides, et le chef de la délégation de la Commission européenne à Beyrouth, Patrick Renauld. Dans une déclaration faite peu après son arrivée, le chef de la diplomatie grecque a appelé l’Irak à souscrire « pleinement » à la résolution 1441 de l’Onu sur son désarmement pour donner une chance à la paix. « La position de l’UE est claire : si la résolution 1441, qui a été votée à l’unanimité, est appliquée pleinement, nous aurons alors une chance d’avoir la paix », a déclaré M. Papandréou, qui a souligné que le fait que la résolution 1441 ait été approuvée à l’unanimité des membres du Conseil de Sécurité signifie qu’il s’agit là d’une position adoptée par l’ensemble de la communuaté internationale et non par un groupe de pays. « Si ce message est bien reçu par l’Irak, nous aurons un espoir de paix », a déclaré M. Papandréou, qui a précisé à ce propos que « l’UE souhaite voir une solution diplomatique » à la crise irakienne. Les chances d’éviter la guerre sont « minimes » Il convient d’indiquer qu’avant son départ de Amman, M. Papandréou avait affirmé que les chances d’éviter une guerre contre l’Irak sont minimes. Il avait souligné à ce propos que le régime de Saddam Hussein détenait la clé d’une solution. M. Papandréou a conféré à Amman avec le roi Abdallah II, le Premier ministre Ali Abou Ragheb et le chef de la diplomatie jordanienne, Marwan Moasher. Un responsable du palais royal, cité par l’AFP dans une dépêche datée de Amman, a indiqué que M. Papandréou et le roi Abdallah II sont convenus que les chances d’éviter une guerre contre l’Irak étaient « très faibles » mais ont souligné la nécessité de poursuivre les efforts diplomatiques pour parvenir à une solution pacifique. Le chef de la diplomatie grecque a adressé, de Amman, un message fort au président irakien, le sommant de coopérer pleinement avec les experts en désarmement de l’Onu ou à faire face aux « terribles conséquences » d’une offensive dirigée par les États-Unis. « La guerre pourrait avoir des conséquences très, très négatives sur l’ensemble de la région (...), a déclaré M. Papandréou. C’est pour cela que nous travaillons pour faire aboutir les efforts diplomatiques et examinons si leurs chances de succès sont importantes », a-t-il affirmé. « Je reconnais que les chances sont faibles mais nous faisons tout notre possible pour que le message que nous adressons au président Saddam Hussein soit clair et fort : la guerre n’est pas inévitable mais il y a des conditions à remplir », a-t-il dit. « La solution est entre les mains (de Saddam Hussein) et lui seul peut changer le cours des événements », a en outre déclaré le ministre grec. Pour sa part, le chef de la diplomatie jordanienne a déclaré : « Nous continuons de penser que les risques d’une guerre sont très élevés. » Notons que M. Papandréou doit assister demain, mercredi, à New York à la session du Conseil de sécurité de l’Onu, au cours de laquelle le secrétaire d’État américain, Colin Powell, va fournir les preuves que possède Washington concernant la violation de la 1441 par l’Irak.
Le chef de la diplomatie grecque, Georges Papandréou, dont le pays assure la présidence tournante de l’Union européenne (UE), est arrivé hier après-midi à Beyrouth, venant d’Amman, pour une visite de vingt-quatre heures s’inscrivant dans le cadre d’une tournée régionale englobant la Syrie et la Jordanie. M. Papandréou sera reçu ce matin par le président Émile...