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Aïn el-Tiné - Des écoliers de Dubaï chez le président de la Chambre Berry : Sans la faiblesse des Arabes, l’extrême droite israélienne ne serait pas au pouvoir (photo)

Depuis que le général Ghazi Kanaan, qui avait accompagné le ministre syrien des Affaires étrangères Farouk el-Chareh à Beyrouth, a donné le ton, les responsables libanais ne laissent plus passer une occasion sans évoquer la situation régionale et les menaces qui pèsent sur les régimes arabes. Devant une délégation d’élèves d’une école de Dubaï en visite à Beyrouth, pour renforcer les liens entre les Émirats et le Liban, le président de la Chambre, M. Nabih Berry, a mis l’accent sur le fait que la guerre contre l’Irak met en danger l’ensemble du monde arabe, et non un pays en particulier. « L’unique voie de salut est dans la solidarité des pays et des peuples arabes. » C’est ainsi que le président de la Chambre, M. Nabih Berry, s’est adressé aux élèves de l’École internationale de Dubaï, qui appartiennent à différentes nationalités arabes. Le président de la Chambre a tenu à recevoir les étudiants en présence de son épouse, Randa. Après avoir salué les efforts des Émirats pour aider au déminage du Sud (cheikh Zayed a déjà octroyé 50 millions de dollars au Liban dans ce but et il a promis d’en accorder encore plus, lorsqu’il a appris que les Israéliens avaient laissé 480 000 mines au Liban, après leur retrait), M. Berry a rappelé que le Liban a réussi, par sa résistance, à obliger l’ennemi israélien à se retirer de son territoire. Le président de la Chambre a précisé que sans l’appui de la Syrie et de certains pays arabes, dont les Émirats, le retrait n’aurait pu se dérouler aussi positivement. Ce qui lui a permis d’aborder la question de la solidarité arabe, nécessaire, selon lui, pour affronter les dangers actuels qui pèsent sur la région. « Si les Arabes n’étaient pas aussi faibles, l’extrême droite israélienne n’aurait pas remporté une telle victoire aux dernières élections en Israël. » Le président de la Chambre a ajouté : « Nous ne misons certes pas sur l’un des deux partis israéliens, les travaillistes ayant aussi leur palmarès en matière de massacres contre les deux peuples palestinien et libanais, mais l’extrême droite israélienne ne veut même pas évoquer l’idée d’une paix, ni même d’une réunion avec les Arabes. » « Cohésion et unité, seule voie de salut » Pour M. Berry, si les Arabes étaient unis et coordonnaient leurs actions, « les Américains et les Israéliens auraient tenu compte d’eux, dans leurs projets. Mais tant qu’ils seront ainsi divisés, les juifs n’éliront que les criminels de guerre ». Le président de la Chambre a ensuite évoqué le rôle de la jeunesse arabe, précisant que de nombreux espoirs reposent sur elle, avant de déplorer l’absence de rôle effectif de la femme dans certains pays arabes, qui fait que ces pays-là sont, selon lui, « à moitié paralysés ». Le leader du mouvement Amal a aussi insisté sur le fait que l’attaque en préparation contre l’Irak menace l’ensemble de la région arabe et vise à un renversement des régimes. Moins politisés, les jeunes ont préféré limiter leurs questions à l’environnement, au processus de jumelage entre des écoles émiraties et d’autres libanaises et au tourisme arabe. M. Berry avait reçu auparavant, toujours à Aïn el-Tiné, l’ambassadeur d’Italie, M. Franco Mistretta, le nouveau président de la délégation au Liban du CICR, et enfin le président de l’Université La Sagesse, Mgr Joseph Merhej, qui a invité le président de la Chambre (un ancien du collège) au congrès annuel de l’université qui se tiendra les 27 et 28 février.
Depuis que le général Ghazi Kanaan, qui avait accompagné le ministre syrien des Affaires étrangères Farouk el-Chareh à Beyrouth, a donné le ton, les responsables libanais ne laissent plus passer une occasion sans évoquer la situation régionale et les menaces qui pèsent sur les régimes arabes. Devant une délégation d’élèves d’une école de Dubaï en visite à...