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Vie Politique Sfeir : « Pessimiste, moi ? Je ne peux pas ignorer la réalité »
le 31 janvier 2003 à 00h00
« On me reproche peut-être d’être pessimiste, mais je ne peux pas occulter la réalité. » C’est ce qu’a déclaré le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, devant une délégation de l’Ordre des journalistes, qu’il a reçue hier à Bkerké. Le chef de l’Église maronite devait formuler une série de prises de position devant ses visiteurs. Il a, bien entendu, évoqué le dossier des relations libano-syriennes, ainsi que le climat politique qui prévaut dans le pays. Mgr Sfeir a notamment jugé que l’entente était difficilement réalisable dans un proche avenir. « Au Liban, tous les individus ne partent pas du principe qu’ils sont maîtres de leur décision. Et lorsque les résolutions dépendent de tiers, l’entente devient difficile », a-t-il dit.
« On me reproche peut-être d’être pessimiste, mais je ne peux pas occulter la réalité. » C’est ce qu’a déclaré le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, devant une délégation de l’Ordre des journalistes, qu’il a reçue hier à Bkerké. Le chef de l’Église maronite devait formuler une série de prises de position devant ses visiteurs. Il a, bien...
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