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Courrier Que de sang versé au nom du christ !

Au regard du profane, le spectacle des divisions entre chrétiens est désespérant. À Paris, Genève ou New York, le voyageur qui, sur l’annuaire des téléphones ou cellulaires, cherche le mot « église », le mot « Church » se perd bien vite parmi des dénominations diverses dont le sens parfois lui échappe : baptiste, luthérienne, méthodiste, pentecôtiste, presbytérienne sans parler de la communauté anglicane, des diverses obédiences orthodoxes ou des catholiques tout simplement ! Est-ce parmi toutes ces bigarrures qu’il faut chercher trace de la robe... sans couture du Christ. Si l’enfant ou le collégien ouvre un livre d’histoire, il y trouvera le difficile chapitre du schisme d’Orient et cet autre si pénible avec ses récits de massacres, intitulé : « Les Guerres de religion ». Que de sang versé au nom du Christ et par des baptisés ! La division est parmi les baptisés : c’est un fait ancien, qui semble toujours durer. Humainement, comment imaginer qu’une réunification soit possible dans une famille dont les différentes branches, depuis tant de siècles, ont perdu le contact entre elles et interprètent en toute loyauté, si différemment, l’héritage commun de la Parole de leur Fondateur ? Faut-il donc désespérer ? Si paradoxal que cela puisse paraître, nous trouverons d’abord un motif d’espérer dans la conscience même que nous prenons du drame de la division. C’est une raison pour espérer une unité future. Et dans cette fraternité, à la fois redécouverte et espérée, nous ne devons plus nous craindre les uns les autres, nous opposer les uns aux autres ou nous critiquer, mais nous aider les uns les autres à marcher sur cette route souvent difficile de la vie chrétienne que nous vivons, soit personnellement, soit en tant qu’Église. Seule une attitude œcuménique de tout un peuple est capable de préparer les voies de l’unité dans la prière et la communion. Les recherches, les efforts, les dialogues de spécialistes n’y suffiraient pas tout seuls. Sylvain THOMAS
Au regard du profane, le spectacle des divisions entre chrétiens est désespérant. À Paris, Genève ou New York, le voyageur qui, sur l’annuaire des téléphones ou cellulaires, cherche le mot « église », le mot « Church » se perd bien vite parmi des dénominations diverses dont le sens parfois lui échappe : baptiste, luthérienne, méthodiste, pentecôtiste, presbytérienne...