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SÉCURITÉ - Une réunion entre el-Jisr, les responsables judiciaires et les bâtonniers a débouché sur un accord Les avocats suspendent leur grève après cinq jours d’arrêt de travail(photos)

Il n’est pas question de traiter les avocats, dans les Palais de justice, comme de vulgaires visiteurs. Les barreaux de Beyrouth et de Tripoli ont tenu bon et ils ont finalement obtenu gain de cause. Les nouvelles mesures de sécurité, rendues nécessaires après les agressions contre les magistrats, n’obligeront plus, comme cela était prévu dans le projet intial, les avocats à se soumettre à la fouille, à l’entrée des Palais de justice. Il a fallu, pour cela, cinq jours de grève, couronnés par une réunion hier avec le ministre de la Justice, Samir el-Jisr, en présence du président du CSM, Tanios Khoury, du procureur général Adnane Addoum, du directeur de l’Inspection judiciaire Tarek Ziadé et des deux bâtonniers de Beyrouth et du Liban-Nord, Raymond Chédid et Khaldoun Naja. Aucun communiqué officiel n’a été publié à la fin de la réunion pour expliquer l’accord conclu qui a permis aux avocats de suspendre leur grève. Mais il a été possible de savoir que, désormais, un bureau spécial sera créé à l’entrée de tous les palais de justice du Liban et la personne qui y sera installée appartiendra à l’Ordre des avocats et son rôle sera de vérifier les cartes de membre des avocats désireux d’entrer. Une fois sa carte vérifiée, l’avocat ne sera pas soumis à une fouille. De la sorte, les exigences de sécurité seront respectées et la dignité des avocats préservée. À la suite de cet accord, les deux bâtonniers ont annoncé la suspension de la grève, tout en remerciant le président de la République, ainsi que le ministre de la Justice et les responsables judiciaires, pour leur coopération afin de trouver une solution à la crise provoquée par les nouvelles mesures de sécurité. L’accord commencera à être appliqué dès lundi et aujourd’hui, vendredi, est donc un jour de travail normal pour les avocats, qui, depuis cinq jours, boycottaient les tribunaux.
Il n’est pas question de traiter les avocats, dans les Palais de justice, comme de vulgaires visiteurs. Les barreaux de Beyrouth et de Tripoli ont tenu bon et ils ont finalement obtenu gain de cause. Les nouvelles mesures de sécurité, rendues nécessaires après les agressions contre les magistrats, n’obligeront plus, comme cela était prévu dans le projet intial, les avocats à...