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PALESTINIENS - L’organisation internationale rejette une hausse du loyer du terrain au camp de Beddaoui Médiation du palais Bustros entre l’Unrwa et Dar el-Fatwa

Le palais Bustros assume une médiation entre l’Unrwa et Dar el-Fatwa qui réclame une hausse du montant du prix de location du camp palestinien de Beddaoui, à Tripoli, appartenant au Waqf sunnite de Demerdache. La direction des Waqfs islamiques relevant de Dar el-Fatwa a récemment invité l’Unrwa à relever le montant du bail qu’elle verse pour Beddaoui, mais l’agence onusienne n’a pas donné suite à cette requête, arguant de son immunité diplomatique. Elle a expliqué qu’elle n’accepte que les recours qui lui sont présentés par le ministère des Affaires étrangères, ce qui a poussé Dar el-Fatwa à soumettre à ce département son dossier dans lequel il explique notamment que le contrat de bail, signé en 1955, et renouvelable chaque 9 ans, prévoit le paiement de 2 000 livres en contrepartie de la location du terrain qui fait 200 mille m2 . Au cours des sept dernières années, l’Unrwa avait cessé de verser le loyer et lorsque Dar el-Fatwa avait réclamé une hausse du montant du bail et l’avait interrogée sur les raisons pour lesquelles elle ne paie plus le loyer, l’agence onusienne s’était empressée de rembourser les 114 000 livres qu’elle devait à cet organisme. Il y a lieu de relever que la valeur locative du terrain – qui est estimé à 12 millions de dollars – est de 576 000 dollars. De sources du ministère des Affaires étrangères, on indique que la requête de Dar el-Fatwa a été soumise au service du contentieux du ministère de la Justice, avant qu’elle ne soit transmise à l’Unrwa. Le palais Bustros n’est pas compétent pour trancher le litige entre Dar el-Fatwa et l’Unrwa, mais il peut entreprendre une médiation afin de contribuer à son règlement, d’autant que le contrat de location prévoit la possibilité d’un recours à l’arbitrage en cas de conflit, en dépit de l’immunité diplomatique de l’Unrwa. D’autres sources rappellent que les autorités ont essayé à plusieurs reprises, mais sans succès, d’obtenir une copie des contrats de location des terrains sur lesquels les camps palestiniens sont établis, afin de les remettre à la direction des organisations internationales du ministère des Affaires étrangères, d’autant que l’État n’a pas de copies de ces textes. De mêmes sources, on écarte la possibilité que l’Unrwa accepte une hausse du loyer pour le camp de Beddaoui, en raison de son déficit budgétaire, et on juge dans le même temps primordial d’en finir avec l’injustice dont se plaignent les propriétaires des terrains sur lesquels les camps palestiniens ont été établis, à Sabra, Chatila, Bourj-Brajneh, Miyé Miyé et Rachidieh. Après avoir rappelé que le Liban accorde chaque année aux réfugiés palestiniens une aide financière de près de cinq millions et demi de dollars, destinés notamment aux étudiants et aux écoliers, ces sources rappellent que l’ancien directeur général des affaires des réfugiés palestiniens au ministère de l’Intérieur, Khalil Chatawi, avait proposé, pour régler ce contentieux, que le Liban réclame des indemnités au moment où le dossier palestinien sera réglé.
Le palais Bustros assume une médiation entre l’Unrwa et Dar el-Fatwa qui réclame une hausse du montant du prix de location du camp palestinien de Beddaoui, à Tripoli, appartenant au Waqf sunnite de Demerdache. La direction des Waqfs islamiques relevant de Dar el-Fatwa a récemment invité l’Unrwa à relever le montant du bail qu’elle verse pour Beddaoui, mais l’agence...