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PALAIS BUSTROS - Le ministre des Affaires étrangères a reçu les vœux du corps consulaire Hammoud : La solidarité arabe suffit pour un règlement pacifique du conflit israélo-arabe et de la crise en Irak(photo)

Le ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud, a affirmé hier que « le règlement des crises et des conflits par la force et par les armes, au lieu d’être la bonne solution, mènera à des guerres, régulièrement attisées par des sentiments d’oppression et de revanche », assurant que « la solidarité des frères et des amis suffit pour aboutir à un règlement pacifique du conflit israélo-arabe et de la crise en Irak, basé sur les résolutions onusiennes ». Il a également affirmé que le monde n’était pas dupe des « allégations fallacieuses d’Israël contre le Liban, la Syrie et le peuple palestinien. Ce qui a poussé le Washington Post à décrire les tueries isréaliennes quotidiennes contre les Palestiniens de “brutale routine” ». Le locataire du palais Bustros, qui recevait hier le corps consulaire et son doyen, Jospeh Habis, a rendu hommage à ces derniers, pour les efforts fournis par les consuls lors des sommets arabe et francophone, « et lors des visites, au Liban, des dirigeants des pays que vous représentez », a-t-il dit en s’adressant aux consuls. Proposant à ceux d’entre eux qui n’ont pas eu l’occasion de faciliter l’escale beyrouthine de dirigeants étrangers de faire en sorte que ces visites aient lieu, puisque cela ne se répercutera que positivement sur les relations bilatérales. Mahmoud Hammoud a également encouragé les investisseurs à venir au Liban, « nous avons fait tout ce que nous pouvons faire pour leur faciliter les choses », saluant en outre les projets communs entre hommes d’affaires libanais et étrangers, signifiant aux consuls qu’ils étaient, de par leur nationalité et leur fonction, les « meilleurs traits d’union » entre ces derniers. « Le Liban est un pays souverain et indépendant, et il n’en a que faire des menaces israéliennes. Le monde entier se souvient de l’énergie légendaire des Libanais au moment des attaques » de l’État hébreu, a dit le chef de la diplomatie. « Chaque fois que quelque chose était détruit, nous reconstruisions à sa place. Sur notre territoire, la vie est plus forte que la mort, et les investisseurs n’attendent pas qu’il y ait 100 % de sécurité et de paix pour s’impliquer », a-t-il affirmé. « Nous avons conscience de nos frontières, nous nous y limitons, nous les défendons, mais nous ne pensons pas qu’il y ait quelqu’un au monde qui sache où commencent et où s’arrêtent les frontières d’Israël, à quoi il se limite, ou ce qu’il défend », a accusé Mahmoud Hammoud. Concernant l’affaire irakienne, le ministre des AE a déploré que « malgré le fait que Bagdad ait coopéré avec les Nations unies, sur la base de la résolution 1441 du Conseil de sécurité, l’Irak continue d’être la victime de pressions et de menaces de guerre contre lui, avec de nombreux prétextes qui restent, pour l’instant, sans preuve aucune ». Quant au doyen du corps consulaire, Joseph Habis, il a rendu hommage, au nom des pays représentés par les différents consuls, aux efforts et aux contacts entrepris par le locataire du palais Bustros, en sa qualité de président du comité de suivi arabe, ou du Conseil des ministres arabes des AE. « Vous avez signé, à Luxembourg, le partenariat euro-méditerranéen ; vous avez pavé la voie aux sommets arabe et francophone ; vous insistez, que ce soit à la tribune de l’Onu à New York ou à celle de la Ligue arabe au Caire, sur la nécessité de consolider la solidarité arabe, et sur le refus de toute agression qui viserait un quelconque pays arabe ; vous consacrez tous vos contacts pour qu’aboutisse enfin une paix juste, globale et durable dans la région, basée sur les résolutions de l’Onu », a énuméré Joseph Habis, en hommage à Mahmoud Hammoud. Saluant également la coopération des responsables du palais Bustros avec l’ensemble des consuls.
Le ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud, a affirmé hier que « le règlement des crises et des conflits par la force et par les armes, au lieu d’être la bonne solution, mènera à des guerres, régulièrement attisées par des sentiments d’oppression et de revanche », assurant que « la solidarité des frères et des amis suffit pour aboutir à un règlement...