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« Les États-Unis sont devenus fous », estime John Le Carré

« Les États-Unis sont devenus fous », écrit l’écrivain britannique John Le Carré dans une tribune hostile à la guerre en Irak publiée hier par le Times et dans laquelle il affirme que Bagdad « ne présente aucun danger réel et immédiat pour ses voisins ». « Les États-Unis sont entrés dans l’une de leurs périodes de folie et celle-ci est la pire dont je puisse me souvenir : pire que le maccarthysme, pire que la Baie des Cochons (ndlr : tentative ratée de renversement du régime de Fidel Castro, en 1961) et, à long terme, plus désastreuse que la guerre du Vietnam », ajoute John Le Carré, auteur de nombreux romans à succès sur l’espionnage et grand spécialiste de la guerre secrète. « Ce qui est en jeu, ce n’est pas l’“Axe du mal”, mais le pétrole, l’argent et les vies des gens, indique-t-il. Le malheur de Saddam (Hussein), c’est d’être assis sur la deuxième plus grosse réserve pétrolière du monde. » Le président américain George Bush « la veut et ceux qui l’aideront recevront une part du gâteau, poursuit l’écrivain. Pas les autres. »
« Les États-Unis sont devenus fous », écrit l’écrivain britannique John Le Carré dans une tribune hostile à la guerre en Irak publiée hier par le Times et dans laquelle il affirme que Bagdad « ne présente aucun danger réel et immédiat pour ses voisins ». « Les États-Unis sont entrés dans l’une de leurs périodes de folie et celle-ci est la pire dont je puisse me...