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SÉCURITÉ - La réunion présidée par Jisr a abouti à une impasse La grève des avocats de Beyrouth prorogée de trois jours(photo)

La réunion qui a eu lieu hier au bureau du ministre de la Justice, Samir Jisr, en vue de régler le problème des mesures sécuritaires aux portes des Palais de justice qui ont provoqué la grogne et la grève des avocats, aura abouti à une impasse. Les Ordres des avocats de Beyrouth et de Tripoli ont décidé de proroger leur grève, de trois jours pour le premier et d’un jour pour le second, pour protester contre la nécessité de passer par un portillon électronique détecteur de métaux. Les avocats considèrent qu’ils devraient être traités à pied d’égalité avec les magistrats, c’est-à-dire être admis dans les Palais de justice sur simple présentation de leur carte professionnelle. Le bâtonnier de Beyrouth, Raymond Chédid, a assuré à L’Orient-Le Jour qu’ « il n’y a pas de plan sécuritaire à proprement parler ». « Si un plan est élaboré, il doit être mis en place en coordination avec le ministère de la Justice, le Conseil supérieur de la magistrature et l’Ordre des avocats », a-t-il expliqué. Me Chédid a indiqué que « les portillons électroniques ne sont pas fonctionnels ». « J’en ai moi-même fait l’expérience, a-t-il raconté. J’ai dû passer sept fois par le portillon qui détectait à chaque fois un objet métallique que je portais sur moi. Cela produit des queues interminables. Ces mesures sont humiliantes pour les avocats qui considèrent qu’ils entrent dans leur maison. » Me Chédid a par ailleurs souligné que « la grève n’est pas une mesure que nous aurions aimé prendre, mais nous y sommes acculés et, si les mesures de sécurité sont modifiées, nous y renoncerons ». La réunion présidée par le ministre Jisr avait regroupé le président du CSM, le juge Tanios Khoury, le procureur général, le juge Adnane Addoum, le président de l’Inspection judiciaire, le juge Tarek Ziadé, ainsi que les deux bâtonniers de Beyrouth et de Tripoli, Mes Chédid et Khaldoun Naja. M. Jisr avait affirmé, à l’issue de la réunion qui a duré deux heures et quart, que « les mesures de sécurité visent à protéger le public, les avocats et les magistrats, et à empêcher les agressions contre la justice ». M. Jisr a assuré que « les différentes parties se sont entendues pour la mise en place d’un plan sécuritaire ». « Tout plan sécuritaire implique l’exécution de mesures qui peuvent être difficiles à accepter au début, a-t-il poursuivi. Il a été décidé que des représentants des deux barreaux de Beyrouth et de Tripoli se trouveraient dans les Palais de justice pour coordonner avec le général Anouar Yehia, chargé de mettre au point un tel plan et d’exécuter les mesures dans les Palais de justice. »
La réunion qui a eu lieu hier au bureau du ministre de la Justice, Samir Jisr, en vue de régler le problème des mesures sécuritaires aux portes des Palais de justice qui ont provoqué la grogne et la grève des avocats, aura abouti à une impasse. Les Ordres des avocats de Beyrouth et de Tripoli ont décidé de proroger leur grève, de trois jours pour le premier et d’un jour...