Rechercher
Rechercher

Actualités

Vendetta Les Zeayter demandent à l’État de leur rendre justice

La tribu des Zeayter a demandé à l’État de lui rendre justice, en arrêtant les meurtriers de quatre de ses membres, assassinés sauvagement le 8 janvier sur une autoroute de la Békaa, par des individus d’une tribu rivale, les Jaafar. En réclamant, dans un communiqué, l’arrestation des meurtriers, les Zeayter s’engagent, en quelque sorte, à mettre un terme au cycle de la vendetta, qui pourrait endeuiller, des mois durant, la région de Balbeck, si la justice ne s’en mêle pas. En attendant le règlement de cette affaire, les parents des élèves appartenant aux deux familles ont cessé d’envoyer leurs enfants à l’école et évitent les lieux publics fréquentés par des membres de l’autre tribu. Dans le communiqué publié hier, les Zeayter ont fourni leur version des faits qui ont conduit au quadruple assassinat du 8 janvier, quand les occupants d’une voiture, trois hommes et une femme appartenant au clan des Zeayter, ont été sauvagement arrosés de balles sur l’autoroute de Baalbeck. Selon le communiqué, l’incident initial remonte au 25 octobre 2002, quand un membre du clan des Zeayter traversant en voiture un quartier de Baalbeck peuplé en majorité par des membres de la tribu Jaafar, avait été pris à parti, insulté, puis battu par des jeunes gens du coin, pour n’avoir pas, selon eux, respecté le code de la route. Le jeune homme avait alors, et sans en référer aux membres de sa tribu, porté plainte auprès du poste de gendarmerie de Baalbeck, qui avait envoyé une patrouille dans le quartier où s’était déroulée l’agression, pour en arrêter les auteurs. Furieux d’avoir fait l’objet d’une plainte officielle, des jeunes gens de la tribu Jaafar s’étaient alors rendus dans le quartier des Zeayter, et s’étaient livrés à des provocations armées, s’attirant la riposte des habitants du quartier, qui avaient agi, selon eux, en état de légitime défense. L’échange de coups de feu avait fait un tué dans les rangs des Jaafar. Pour circonscrire l’incident, les Zeayter avaient livré aux autorités judiciaires deux de leurs éléments armés ayant participé à la fusillade. En outre, à l’instigation des autorités religieuses et civiles chiites, notamment de cheilkh Abdel Amir Kabalan et de Nabih Berry, qui s’étaient personnellement entremis, une cérémonie de réconciliation s’était déroulée dans le fief des Jaafar, dans la région de Hermel, et des condoléances officielles présentées par les Zeayter aux Jaafar. Mais, con clut le communiqué, l’assassinat sauvage du 8 janvier avait compromis ces efforts d’apaisement.
La tribu des Zeayter a demandé à l’État de lui rendre justice, en arrêtant les meurtriers de quatre de ses membres, assassinés sauvagement le 8 janvier sur une autoroute de la Békaa, par des individus d’une tribu rivale, les Jaafar. En réclamant, dans un communiqué, l’arrestation des meurtriers, les Zeayter s’engagent, en quelque sorte, à mettre un terme au cycle de la...