Rechercher
Rechercher

Actualités

Diplomatie Lecourtier : La guerre « en dernière extrémité »

Le ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud, a examiné hier avec l’ambassadeur de France à Beyrouth, Philippe Lecourtier, les développements de la crise irakienne. À sa sortie du palais Bustros, M. Lecourtier a indiqué, dans une déclaration à la presse, avoir « rappelé à cette occasion la position constante des autorités françaises ». « J’ai indiqué que notre objectif était le désarmement de l’Irak et que cette question devrait être résolue dans le cadre des Nations unies, seul cadre légitime. J’ai souligné que les résolutions du Conseil de sécurité, et en particulier les résolutions 1441 et 1284, fixaient un processus de règlement clair qui s’impose à tous et que chacun devrait pleinement respecter », a déclaré l’ambassadeur. « J’ai rappelé que pour la France la communauté internationale ne saurait recourir à la guerre qu’en dernière extrémité, une fois toutes les autres options épuisées car, selon le président de la République française, “la guerre est un constat d’échec et la pire des solutions”. L’éventuelle décision d’utiliser la force devrait en outre être explicite et être prise par le Conseil de sécurité sur la base d’un rapport motivé des inspecteurs », a ajouté M. Lecourtier. « J’ai enfin souligné que le message adressé par la France aux Irakiens était clair : une dernière chance leur est proposée de désarmer dans la paix. Les autorités irakiennes n’ont, en conséquence, pas d’autre issue que de coopérer de manière entière et active avec les inspecteurs des Nations unies », a-t-il dit. Prié de dire si, à son avis, la guerre allait éclater, M. Lecourtier a répondu que si le problème dépendait uniquement de la volonté de la France, il ne pense pas que la guerre aurait lieu. Sur un autre plan, l’ambassadeur a indiqué avoir également évoqué avec M. Hammoud « le projet d’adoption d’une nouvelle convention internationale sur la diversité culturelle ». « La déclaration finale du IXe Sommet de la francophonie de Beyrouth avait marqué l’engagement des 55 États membres à contribuer activement à l’adoption d’une telle convention par l’Unesco qui permettrait de consacrer la liberté des États de développer des politiques de soutien à la culture et à la diversité culturelle. La France, qui en est à l’origine, attache un grand prix à sa concrétisation », a souligné le diplomate.
Le ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud, a examiné hier avec l’ambassadeur de France à Beyrouth, Philippe Lecourtier, les développements de la crise irakienne. À sa sortie du palais Bustros, M. Lecourtier a indiqué, dans une déclaration à la presse, avoir « rappelé à cette occasion la position constante des autorités françaises ». « J’ai indiqué que...