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Budget Le gouvernement reste intransigeant sur la question des dépenses

Côté gouvernement, on continue d’insister sur le fait que tout point du projet de loi de finances est négociable, à condition cependant de ne pas aggraver le taux du déficit budgétaire, fixé à 25 % pour 2003. En d’autres termes, si la Chambre revoit à la baisse le nouveau train de taxes prévu dans le texte toujours sous examen en commission parlementaire, elle devra dans le même temps proposer d’autres rentrées au Trésor. « Tout ce qui m’importe, c’est qu’on maintienne l’équilibre établi au niveau budgétaire pour cette année. Nous ne sommes attachés à aucun article du texte de loi », a réaffirmé hier, catégorique, le chef du gouvernement, Rafic Hariri, avant de préciser, au Sérail que les membres de son bloc parlementaire participeront mercredi prochain à la manifestation qui sera organisée en signe de protestation... au projet de budget proposé par l’équipe Hariri. Dans le même temps, le ministre des Finances réaffirmait que le gouvernement tient au montant fixé pour les dépenses et que le déficit budgétaire ne doit pas dépasser les 2 070 milliards de livres. M. Siniora a tenu ces propos au terme de la réunion de la commission parlementaire des Finances et du Budget, qui a amendé l’article 5 du texte sur le mécanisme d’endettement, après avoir entendu un long exposé du ministre concernant la situation financière de l’État et les besoins du Trésor. M. Siniora a notamment expliqué aux parlementaires qu’à la suite de Paris II, le Liban a obtenu 300 millions de dollars de la Malaisie et 50 millions du sultanat d’Oman et qu’il s’attend à recevoir de nouvelles sommes bientôt. Le ministre, qui a aussi assuré que les municipalités obtiendront à partir du mois prochain les fonds qui leur sont destinés, a plus tard déclaré à la presse qu’il a répondu à toutes les interrogations qui avaient été soulevées la veille – les députés avaient demandé des précisions sur la comptabilité publique – qualifiant de « bon » le climat de la réunion. En réponse à une question, il a rappelé que le Parlement a parfaitement le droit, conformément à la Constitution, de modifier le projet de budget, mais il ne peut augmenter les dépenses que s’il obtient l’aval du gouvernement. « Il ne fait aucun doute que le gouvernement est déterminé à ne pas gonfler les dépenses et à respecter les taux fixés pour le déficit et pour le budget primaire (les dépenses sans les services de la dette). La Chambre peut introduire au texte tout autre amendement à condition de respecter à son tour le déficit. Ainsi, si elle réduit les recettes dans un chapitre déterminé, elle devra assurer de nouvelles recettes dans un autre domaine pour maintenir l’équilibre. »
Côté gouvernement, on continue d’insister sur le fait que tout point du projet de loi de finances est négociable, à condition cependant de ne pas aggraver le taux du déficit budgétaire, fixé à 25 % pour 2003. En d’autres termes, si la Chambre revoit à la baisse le nouveau train de taxes prévu dans le texte toujours sous examen en commission parlementaire, elle devra dans...