Pour Hariri, tout est négociable, mais il faut respecter le taux fixé pour le déficit

Dans l’entourage du chef du gouvernement, Rafic Hariri, on considère que « tout est négociable », même si le ministre des Finances a opposé une fin de non-recevoir à toute demande de modification des chiffres du budget 2003. Le gouvernement serait donc prêt à engager un dialogue autour des points contestés du texte de loi, voire même d’amender certains articles, mais à une seule condition : quoi qu’on fasse, il faut maintenir le taux de 25 % fixé pour le déficit budgétaire de cette année. Il s’agit là d’un point sur lequel M. Hariri ne peut faire aucune concession, indique-t-on dans son entourage, au terme de la réunion que le Premier ministre a tenue en soirée à Koraytem avec les membres de son bloc parlementaire et qui a été consacrée en partie au débat entourant le projet de budget.