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Communautés Sfeir dénonce la fermeture « facile » des médias

«Les guerres peuvent changer la face du monde et même abolir des pays pour en créer d’autres. Mais elles ne pourront jamais changer la nature des hommes qui resteront toujours à la recherche d’un régime susceptible de leur assurer la dignité, le respect et une vie paisible. Au Liban, ce mode de vie n’existe plus. » C’est en ces termes, martelés d’une voix grave, que le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a entamé hier son homélie dominicale. « Le chômage et les atteintes à la sécurité publique, depuis l’assassinat des quatre magistrats en plein prétoire à Saïda jusqu’au récent meurtre du jeune conscrit, inquiètent les Libanais. La dignité n’est pas sauvegardée tant que se poursuivent les violations de la liberté d’expression, que les médias sont facilement fermés et que les droits de l’homme ne sont pas respectés. Malgré tout ceci, le Liban demeure un pays qui a besoin de la solidarité de tous ses fils pour assurer la réforme nécessaire et lui éviter les dangers de la situation régionale », a poursuivi le patriarche maronite. Après la messe, Mgr Sfeir a reçu le ministre d’État Pierre Hélou, accompagné du président de la Ligue maronite, Harès Chéhab, des anciens présidents et des membres du conseil exécutif et du conseil central. Dans son allocution, M. Chéhab a rendu un vibrant hommage aux prises de position nationales de Mgr Sfeir « qui a toujours œuvré pour un Liban uni, souverain, indépendant, convivial et actif dans son environnement arabe ». M. Chéhab a réitéré l’appel au dialogue lancé par la Ligue maronite et a invité « toutes les parties concernées à éviter de mêler Bkerké aux différends politiques ». « Le Liban se distingue par le fait qu’il regroupe plusieurs communautés qui se sont fixées dans ce pays parce qu’elles y ont trouvé le calme et la liberté. Nous espérons que ce climat de liberté sera rétabli, loin de l’anarchie qui prévaut actuellement, pour que tous les Libanais puissent jouir du calme, de la dignité et de la tranquillité d’esprit auxquels ils aspirent », a répondu le patriarche. Mgr Sfeir a également reçu le ministre d’État aux relations avec le Parlement, Michel Pharaon, qu’il a retenu à déjeuner.
«Les guerres peuvent changer la face du monde et même abolir des pays pour en créer d’autres. Mais elles ne pourront jamais changer la nature des hommes qui resteront toujours à la recherche d’un régime susceptible de leur assurer la dignité, le respect et une vie paisible. Au Liban, ce mode de vie n’existe plus. » C’est en ces termes, martelés d’une voix grave, que...