Activité militaire fébrile à la frontière libano-israélienne

Les auteurs de la première étude consacrée à des estimations des impacts sociaux et économiques de la pollution atmosphérique sur la santé publique, qu’on trouve au ministère de l’Environnement, ont conclu leur document par des recommandations visant à réduire l’acuité du problème dans la capitale. Parmi ces suggestions, certaines seraient coûteuses, d’autres n’ont besoin que d’une décision politique (encore quasi inexistante, malheureusement). Les premières recommandations sont techniques. Les plus importantes visent à exiger des standards précis d’émission dans le cas de véhicules nouveaux, à fixer et implanter des standards pour la qualité de l’air, à réclamer des équipements de contrôle des émissions dans les véhicules, à améliorer la condition des routes (pour réduire les embouteillages), à importer une essence de meilleure qualité... D’autres mesures, administratives celles-là, peuvent être ajoutées aux premières : assurer et promouvoir un transport public efficace, rénover le programme actuel de contrôle et d’entretien, mieux gérer le trafic, réduire les jours de travail, soumettre les investissements de terrains à une planification plus stricte... Certaines recommandations sont d’ordre financier : encourager l’achat de nouvelles voitures, nécessairement moins polluantes (en réduisant la taxe mécanique et les taxes douanières sur ces automobiles, à titre d’exemple), augmenter les taxes sur les carburants en favorisant l’essence sans plomb moins chère... Enfin, à long terme, des mesures éducationnelles pourraient être prises, à travers les programmes officiels et la promotion de la recherche scientifique, afin de stimuler l'intérêt sur cette question.