Petit banditisme

La vague de chaleur et de sécheresse qui traverse actuellement le Liban cause une multitude d’incendies qui ravagent ce qui reste des espaces verts du pays. Du Sud au Nord, les flammes noircissent les montagnes, ne laissant que des cendres sur leur passage. Partout, les forces de l’ordre et les habitants sont en état d’alerte. À Kfarkila (Liban-Sud), 170 mille mètres carrés d’arbres fruitiers ont brûlé. Les pertes ont été estimées à 100 millions de livres libanaises. À Hadchit (Liban-Nord), près de la vallée historique de Qannoubine, le feu a ravagé 25 mille mètres carrés d’arbres. Quatre cent mille mètres carrés d’oliviers, de pins et de chênes ont subi le même sort près du village de Kfour à Batroun (Liban-Nord), causant 500 millions de livres de pertes. À Aley (Mont-Liban), des oliviers, également, ont été détruits par les flammes sur une superficie de 5 000 mètres carrés. Les dégâts ont été estimés à sept millions de dollars. Un peu plus loin au Chouf, près du village de Joun, des incendies se sont étalés sur trois mille mètres carrés d’arbres fruitiers et forestiers. Les pertes sont estimées à dix millions de dollars. Par ailleurs, notre correspondant au Akkar, Michel Hallak, rapporte que le feu a également fait des ravages dans cette région. La Défense civile et l’armée y sont en état d’alerte. L’incendie le plus impressionnant s’est déclaré dans des pinèdes près des villages de Bazal et Qabhit. Plus de cinquante mille mètres carrés ont été dévorés par les flammes avant que les efforts des pompiers ne portent leurs fruits. D’autre part, plus de vingt personnes ont été hospitalisées dans la région du Akkar en raison de la vague de chaleur et du climat poussiéreux.