Génocide arménien Escalade dans la tension Ankara-Washington

Réuni sous la présidence de M. Harès Chéhab, le conseil exécutif de la Ligue maronite a rendu hommage à «la prise de position nationale» du patriarche grec-orthodoxe Mgr Ignace IV Hazim et s’est félicité des réactions positives de la part de «nombreuses instances spirituelles et temporelles». «Tant que les relations libano-syriennes constituent un sujet d’union nationale, conformément aux provisions de l’accord de Taëf, elles sont nécessairement un sujet de dialogue ouvert et permanent. Les communiqués et les appels émanant des diverses communautés et familles libanaises constituent ainsi le début d’un dialogue au service des intérêts réciproques des deux pays frères, dans le cadre de la souveraineté absolue de chacun d’eux. Ce dialogue doit s’instaurer à travers l’État et ses institutions», ont estimé les signataires du communiqué. Au niveau des incidents opposant Palestiniens et Israéliens, la Ligue maronite a condamné «la violence et la répression pratiquées par les forces d’occupation israéliennes contre le peuple palestinien, avec qui nous nous solidarisons dans sa lutte pour la libération de sa terre. Nous estimons que les événements tragiques qui se déroulent en Palestine sont directement liés au processus de paix et à l’avenir préparé pour cette partie du monde». Et de conclure : «Le Liban ne doit en aucun cas faire les frais d’un compromis quelconque et payer de sa souveraineté un éventuel accord. Une réaction arabe courageuse devient nécessaire, dans le cadre d’une stratégie claire et commune, car le Liban ne peut payer tout seul le prix fort. La situation politique et la crise économique sont autant de facteurs qui nous incitent à mettre en garde contre l’utilisation du territoire libanais dans le dessein de créer de nouvelles discordes au lieu d’organiser un front arabe uni au service de la cause palestinienne. L’accord du Caire a été irrévocablement abrogé et toute réaction émanant des camps et dépassant la cadre défini par les autorités libanaises ne peut être considérée que comme une agression contre le Liban».