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Actualités - CHRONOLOGIE

Proche-Orient - Trêve armée sur le terrain après l'échec de Charm el-Cheikh Barak à Arafat : le dialogue ou la confrontation(photos)

Selon un ancien ministre, un sage de la politique, l’entente nationale devrait constituer l’un des thèmes majeurs de la prochaine déclaration ministérielle. À l’en croire, «l’inclusion d’un appel à l’entente nationale à travers un dialogue généralisé est nécessaire». «Car, précise-t-il, le débat laissé hors du cadre des institutions peut être source de confusion et de remous affectant la stabilité du pays au moment où il en a tellement besoin. La déclaration ministérielle ne peut pas évoquer à la légère un sujet aussi sensible, aussi pointu que l’entente. On ne doit pas oublier en effet que ce terme de fond déborde de loin le cadre de mesures ponctuelles, comme l’intégration de certains pôles au gouvernement, le retour du général Michel Aoun ou la libération de M. Samir Geagea. Pour qu’il y ait vraiment entente, il faut que les composantes politiques du pays parviennent à une position unifiée par rapport à tous les grands problèmes posant litige». Des questions qui s’énumèrent ainsi : – «La présence militaire syrienne. Le redéploiement sur la Békaa en prélude à un retrait total reste lettre morte huit ans après l’expiration du délai prévu dans Taëf. Or, si une partie des Libanais en réclame l’exécution, au nom de la souveraineté, une autre fraction y oppose un veto véhément au nom de la fraternité, allant même jusqu’à mettre dans la balance le thème de la paix civile. Nul ne doit imposer ses choix à l’autre et il faut donc un accord. Aussi, le prochain gouvernement devrait-il assumer à cet égard un rôle de catalyseur actif en organisant un dialogue rationnel entre les forces politiques du pays. Après quoi, il engagerait des pourparlers avec le pouvoir syrien pour déterminer les sites où la présence militaire syrienne peut être justifiée par des considérations stratégiques ou sécuritaires. – L’abolition du confessionnalisme politique. Un sujet soulevé en fait chaque fois que l’on parle de la présence militaire syrienne. Ce thème ne doit plus servir de carte de pression. Il existe par lui-même, en tant que nécessité nationale consacrée par les accords de Taëf. Le prochain gouvernement doit donc prendre nettement position à cet égard et engager pour de bon la réforme voulue. Cela étant, il est évident que cela doit s’inscrire dans le cadre d’une action englobant également tous les autres points de Taëf qui n’ont pas encore été exécutés. Il faut en effet cesser d’appliquer uniquement ce qui convient à une seule partie. Si le prochain gouvernement n’a pas le courage de prendre une initiative de cette taille, il doit à tout le moins promouvoir un dialogue national menant à une décision générale unifiée. – Les lacunes et les failles de la Constitution issue de Taëf. Elles sont nombreuses, nocives et il faut les traiter par un dégraissage, une clarification en profondeur, car les polémiques qu’elles suscitent déstabilisent le pays et y affectent la coexistence bien comprise. Ainsi, il est grand temps de corriger les imperfections de l’article 53 C (Constitution). D’une part, pour préciser une fois pour toutes le terme de “consultations parlementaires contraignantes” en ce qui concerne la désignation d’un nouveau Premier ministre. Cela afin que l’on sache clairement si les députés ont ou non le droit de virer leur droit de sélection au président de la République. Et d’autre part, pour que l’on sache quoi faire, au moment de la formation du Cabinet, si le président de la République et le président du Conseil désigné ne parviennent pas à s’entendre. – Un peu dans le même sens, il faut réviser la Constitution pour que l’obligation de paraphe dans des délais déterminés soit imposée au président du Conseil et aux ministres comme elle l’est au chef de l’État. – Enfin, et peut-être surtout, le prochain gouvernement devra produire une loi électorale équilibrée et juste, assurant une saine représentation de toutes les composantes sociopolitiques du pays».
Selon un ancien ministre, un sage de la politique, l’entente nationale devrait constituer l’un des thèmes majeurs de la prochaine déclaration ministérielle. À l’en croire, «l’inclusion d’un appel à l’entente nationale à travers un dialogue généralisé est nécessaire». «Car, précise-t-il, le débat laissé hors du cadre des institutions peut être source de...