Palestiniens - Le chef du Fateh désavoue Maqdah Abou Aynain : pas besoin d'actions armées à partir du Liban (photo)

Grâce à un don koweïtien de 16 millions de dollars, un nouveau transformateur a été inauguré hier à la station électrique de Bsalim, endommagée par les derniers raids aériens israéliens du printemps. L’inauguration, au cours de laquelle on a pu entendre encore une fois de la part des responsables des promesses d’amélioration progressive de la distribution du courant, a eu lieu en présence notamment du ministre des Ressources hydrauliques et électriques Sleiman Traboulsi, du chargé d’affaires du Koweït Adel Hamad al-Aayar, ainsi que des principaux dirigeants de l’EDL. S’exprimant à cette occasion, M. Traboulsi a remercié le Koweït pour les 16 millions de dollars octroyés au Liban à titre de don, et qui ont permis d’acquérir ce nouveau transformateur. «Ce don illustre les sentiments du Koweït envers le Liban et son souci de réparer rapidement ce qui a été détruit par les agressions israéliennes», a souligné le ministre, qui a également remercié le Fonds koweïtien pour le développement et l’entreprise qui a pris en charge l’installation du transformateur, dont la capacité atteint 120 MVA. M. Traboulsi a indiqué qu’un autre transformateur, d’une même capacité, sera bientôt installé à la station de Deir Nbouh, au Liban-Nord. Il s’agit, a-t-il expliqué, d’une mesure provisoire en attendant l’achèvement de l’aménagement de la principale station de transformation à Deir Ammar, qui avait été entièrement détruite par les raids israéliens du début de l’année. «Grâce aux efforts des techniciens de l’EDL et l’aide des Koweïtiens, nous pourrons augmenter notre distribution d’énergie et réduire le rationnement», a poursuivi le ministre, précisant qu’au début du mois de novembre prochain, devront s’achever les travaux provisoires à Deir Nbouh, ce qui permettra d’augmenter la production de 150 MW, dont 100 MW seront distribués sur Beyrouth et le reste sur le Nord. Pour sa part, le chargé d’affaires koweïtien a souligné que les liens entre le Liban et le Koweït étaient «historiques et vont au-delà de l’aménagement d’une station électrique».