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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Réactions Tollé après le communiqué injurieux à l'égard de Bkerké

Le secrétaire général du Fateh de Yasser Arafat au Liban, sultan Aboul Aynaïn, a désavoué mercredi un de ses officiers, Mounir Maqdah, en soulignant que la confrontation entre Palestiniens et Israéliens ne nécessitait pas jusqu’ici une action militaire à partir du Liban ou d’ailleurs. «La véritable bataille se déroule sur la terre de Palestine. Notre peuple n’a pas besoin jusqu’à présent d’un appui militaire de l’extérieur, à partir du Liban ou d’un autre pays arabe», a déclaré M. Aboul Aynaïn. «Celui qui parle au nom du Fateh, c’est son secrétaire général et non un officier, responsable militaire au camp de Aïn el-Héloué (près de Saïda), et non dans tout le Liban comme il le prétend, et qui s’est auto-promu colonel», a lancé le chef du Fateh au Liban, basé dans le camp de réfugiés de Rachidiyé, près de Tyr. «Le commandement du Fateh exprime le point de vue» de cette organisation, «et non un officier qui ne fait connaître que son point de vue personnel d’une façon émotionnelle», a-t-il ajouté. Selon lui, «le Fateh n’envisage pas pour le moment d’ouvrir un front à partir d’un quelconque pays arabe». «S’il l’envisage à l’avenir, il le fera en concertation avec les pays arabes frères et s’il décide de le faire un jour, pourquoi se contenterait-il de mener ses actions à partir du Liban seulement et pourquoi les autres fronts ne seraient-ils pas ouverts également ?», s’est-il interrogé. «Le colonel» Mounir Maqdah, présenté comme un chef militaire proche de Yasser Arafat, avait menacé mardi de lancer des opérations armées à partir du Liban si l’État hébreu continuait à «massacrer» les Palestiniens. «Si le massacre des Palestiniens à coups de missiles tirés sur des familles et d’hélicoptères bombardant des civils se poursuivait, nous, Palestiniens, où que nous soyions, ferions usage de nos armes», avait-il déclaré à l’AFP. M. Maqdah s’exprimait alors que des milliers de Palestiniens manifestaient à Aïn el-Héloué, mais aussi à Beyrouth et dans le camp de Rachidiyé pour protester contre les tueries à Jérusalem et dans les territoires palestiniens. Le CNL condamne le massacre Les condamnations de ces massacres se sont poursuivies hier dans les divers milieux politiques libanais, y compris au sein de l’opposition chrétienne. Ainsi, la section estudiantine du Courant national libre (CNL, aouniste) a souligné, dans un communiqué, que le Liban, «qui a souffert tout au long de son histoire et continue de souffrir de l’occupation, ressent profondément la tragédie que vit le peuple palestinien». Pour les étudiants aounistes, ce qui se passe à Jérusalem et dans les territoires palestiniens «dépasse tous les slogans creux pour atteindre le fond de la conscience libanaise». «Le Liban espère que ces événements aboutiront à une intervention de la communauté internationale dans le dessein de mettre terme à la tyrannie dont souffre le peuple palestinien», poursuit le communiqué. «Une paix juste ne peut être instaurée sans la restitution des droits légitimes. Mais la paix n’est pas seulement la fin des combats. Elle est une interactivité permanente entre les peuples, sur base de la reconnaissance de leurs droits réciproques. Le peuple libanais, dont les droits sont spoliés, partage les souffrances du peuple palestinien», conclut le texte. Manifestation au Liban-Sud Plus de 30 000 Palestiniens et Libanais ont manifesté hier dans les rues de Saïda et de Tripoli pour protester contre la répression israélienne des manifestations de Palestiniens. «Mort à Israël. Honte aux Israéliens qui tuent des enfants», ont crié les manifestants conduits par des religieux chrétiens et musulmans et par de responsables libanais et palestiniens. «Par notre âme, par notre sang, nous libérerons la Palestine», a scandé la foule. Les manifestants ont brûlé des drapeaux israéliens et des portraits du chef de la droite israélienne Ariel Sharon, du Premier ministre Ehud Barak et de la secrétaire d’État américaine Madeleine Albright. Sous le portrait de Mme Albright caricaturée en renard, on pouvait lire «mère d’Israël et assassin d’enfants palestiniens».
Le secrétaire général du Fateh de Yasser Arafat au Liban, sultan Aboul Aynaïn, a désavoué mercredi un de ses officiers, Mounir Maqdah, en soulignant que la confrontation entre Palestiniens et Israéliens ne nécessitait pas jusqu’ici une action militaire à partir du Liban ou d’ailleurs. «La véritable bataille se déroule sur la terre de Palestine. Notre peuple n’a pas...