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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Développement Saïdi : le Sud ne peut plus attendre la conférence des pays donateurs

Élie Nakouzi. Impossible en le regardant, costume impeccable et sourire de jeune cadre hyperdynamique, et en revenant un peu sur la récente fulgurance de sa carrière, de ne pas penser à cet Eugène de Rastignac, cet archétype balzacien de l’arriviste élégant. Mais Élie Nakouzi est tout sauf arriviste. Ou alors, il le cache bien. Le fait est qu’il a de l’ambition, beaucoup d’ambition, il en veut et il se donne les moyens pour y arriver. Tous les moyens : Élie Nakouzi est à 31 ans un travailleur acharné, chose pas très courante au royaume de la paresse qu’est devenu ce pauvre Liban. Et même s’il n’est pas particulièrement télégénique, les filles l’adorent – il est célèbre, les mamans aussi. Il fait un peu gendre idéal, et les hommes ne sont pas en reste – il faut reconnaître qu’il a du talent, l’animateur vedette des talk-shows politiques de la MTV. La campagne électorale ? «C’est un carnaval, et c’est dommage d’en être arrivé là. Tout le monde a le droit d’être député, mais il faut un minimum de background politique, on ne peut pas comme ça se présenter en faisant confiance à la tante ou la cousine qui nous a dit qu’on était beau et récolter 300 voix alors qu’il en faut 30 000. Et puis c’était politisé à outrance, avec ces histoires de fantômes ou de services, et des tabous qui ne l’étaient plus, la Syrie, Geagea, Aoun…». Il n’empêche, ça ne l’a pas desservi tout ça à Élie Nakouzi, bien au contraire, non ? «C’est clair que cet espèce de carnaval et ce manque de démocratie que je réprouve m’ont servi, oui». Il n’a pas peur de cette image propre et lisse, ni jamais blanche ni jamais noire, qu’il donne constamment à voir ? «Je n’ai pas peur du gris, non ! Et dans la vie, je suis un extrémiste, mais à la télévision, nous sommes obligés de passer en second, cette image, c’est un choix, et en même temps je ne lâche pas mon invité avant qu’il ne réponde à ma question. Jamais». Dont acte. Le pouvoir de l’image ? «Plus personne ne lit aujourd’hui mais moi je continue, encore et toujours. On ne peut plus convaincre les gens que la télé c’est moins bien… Mais on va connaître le retour du bâton, regardez les jeunes, depuis Internet, la télé, ils l’allument de moins en moins. Heureusement que l’éducation permet et aux journaux et à la télévision de résister». Élie Nakouzi, avec la télé, est passé de l’ombre – ICN et LBC en 94 et 95 – à la lumière et même s’il reconnaît que cette dernière lui facilite beaucoup les choses, il déteste payer la rançon, son manque de liberté. Ce qui me manque encore ? «De l’argent ! Non, sérieusement, c’est le background culturel et politique, l’histoire, il faut rester collé à tout. Et puis mon gros problème : je suis un hyperanxieux…». Élie Nakouzi adore Al Pacino, Larry King, Garcia Marquez et Ziad Rahbani. Son «truc» à lui est très simple : «Ce qui me pousse, me stimule ? C’est le génie». Comprendre celui des autres. Eurêka… Aujourd’hui, sa popularité est au zénith.
Élie Nakouzi. Impossible en le regardant, costume impeccable et sourire de jeune cadre hyperdynamique, et en revenant un peu sur la récente fulgurance de sa carrière, de ne pas penser à cet Eugène de Rastignac, cet archétype balzacien de l’arriviste élégant. Mais Élie Nakouzi est tout sauf arriviste. Ou alors, il le cache bien. Le fait est qu’il a de l’ambition, beaucoup...